Plantago major (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Noms vernaculaires
- Créole : plantain [planten].
- Wayãpi : —
- Palikur : —
- Portugais : tançagem.
Écologie, morphologie
Espèce rudérale cosmopolite, naturalisée en Guyane.
Collection de référence
Jacquemin 1500.
Emplois
En médecine créole, les feuilles ou éventuellement les graines, sont d’abord exposées à la chaleur du feu puis pressées pour en extraire le jus que l’on instille dans les yeux pour calmer les irritations dues à un traumatisme ou à une conjonctivite.
La décoction des feuilles mélangées avec celles de poudre aux vers (cf. Chenopodium ambrosioides, Chénopodiacées) est consommée par les femmes pour atténuer les troubles dus à la ménopause. Ce breuvage préserverait également de la congestion et permettrait de combattre le diabète.
Les habitants de Saül d’origine sainte-lucienne appliquent les jeunes feuilles, dilacérées et écrasées, sur les ulcères leishmaniens. Ce traitement doit être renouvelé plusieurs fois par jour [1].
Chimie et pharmacologie
Les drogues appartenant à ce genre sont, par leur mucilage, employées dans le monde entier pour leurs propriétés émollientes et laxatives. Le mucilage leur confère aussi des propriétés anti-inflammatoires.
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- ↑ L’usage des feuilles connu dans la campagne française, comme dans le Morvan par exemple, pour soigner en emplâtre les furoncles et les anthrax ou en infusion pour traiter les inflammations oculaires est à mettre en parallèle (CROSNIER, 1998).