Perebea guianensis (Pharmacopées en Guyane)

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Naucleopsis guianensis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Musa paradisiaca


Perebea guianensis. Fruits mûrs



Perebea guianensis Aublet ssp. guianensis

Noms vernaculaires

  • Créole : abérémou [abérémou] (HECKEL, 1897)
  • Wayãpi : yuwa pɨso.
  • Palikur : amap purubumna, tukwanru kamwi.
  • Portugais : cauchorana.

Écologie, morphologie

Arbre moyen des forêts primaire et secondaire ancienne.

Collections de référence

Grenand 1019, 1918 ; Moretti 188, 1291.

Emplois

Les Palikur utilisent le latex de cette espèce de la même façon que celui de Brosimum parinarioides (cf. supra) et Parahancornia fasciculata (Apocynacées). Il est cependant moins estimé. Pour un usage aphrodisiaque secondaire, cf. supra, Naucleopsis guianensis [1].

Étymologie

  • Wayãpi : de yuwa, « arbre Couma guianensis », , « mou » et so, « comme », « mou comme le Couma » ; le fruit de Perebea est mou et comestible comme celui de Couma.
  • Palikur : amap , « deux espèces d’arbres » (Brosimum parinarioides, Moracées et Parahancornia, Apocynacées) et purubumna, « à grosses feuilles ». Cette espèce ressemble aux deux autres, mais a des feuilles plus grosses ; tukwanru, « arbre Naucleopsis guianensis, Moracées » et kamwi, « qui ressemble », car les fruits sont très proches.

Chimie et pharmacologie

Tests chimiques en fin d’ouvrage.

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  1. Le latex de cette espèce sert à soigner les plaies chez les Waimiri-Atroari (MILLIKEN et al., 1992).