Passiflora laurifolia (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Noms vernaculaires
- Créole : marie tambour [mari-tanbou].
- Wayãpi : tapulumale.
- Palikur : mahiktamu.
- Portugais : maracujá-comum.
Écologie, morphologie
Liane fine, aux fleurs superbes, commune en végétation ripicole.
Collections de référence
Grenand 1203, 1791 ; Jacquemin 1837 ; Prévost 3637.
Emplois
Cette espèce, bien connue pour ses fruits consommés par de nombreuses populations d’Amérique tropicale, est utilisée également comme plante médicinale par les Palikur. La décoction des racines et des jeunes feuilles, consommée froide (ou tiède) et salée pendant trois jours, est un vermifuge énergique [1]. La même décoction prise en bain est antipaludique.
Chimie et pharmacologie
D’après HEGNAUER (5, 1969), les fruits verts renferment de l’acétone et un hétéroside cyanogénétique, qui disparaît à la maturation. Les feuilles contiennent également cet hétéroside dont la teneur décroît quand l’âge augmente. Les graines sont oléagineuses. D’après WONG (1976), les feuilles renferment une substance amère et des tanins.
Cf. également infra à Passiflora quadrangularis.
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- ↑ Une utilisation similaire des racines est signalée par LE COINTE (1934) chez les Caboclos du bas Amazone et chez les Créoles et les Amérindiens du nord de la Guyana (VAN ANDEL, 2000). L'amère décoction des feuilles est également signalée comme emménagogue (LEMÉE, IV, 1956).