O'llaïk (Ibn al-Baytar)

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Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
O'llaïk el-kelb


1578 - O'llaïk, Ronce.


Nom accepté : [[]]

[2-463]

  • Dioscorides, IV, 37. Batos, (jJol (c’est ïo’Uaîk, plante connue).
  • Ishak ibn Amrân. Sa feuille a la forme de la feuille de rose, elle est, comme elle, verte et épaisse. Son fruit ressemble à celui de la mûre.
  • Galien, VI. Les extrémités, les fleurs et la racine de cette plante sont astringentes.
  • Dioscorides. Sa feuille est astringente et dessiccative.

Quant à la ronce de l’Ida, \<s$) &I&, ainsi nommée parce qu’elle croît abondamment dans la montagne de ce nom, c’est une plante dont les liges sont plus tendres que celles de l’espèce dont nous venons de parler. Elle porte quelquefois de petits piquants et quelquefois elle n’en porte pas.

  • El-Ghafeky. Elle ressemble à l’églantier et donne un fruit rouge qui a de l’analogie avec celui de la rose.
  • Dioscorides. Ses propriétés sont les mêmes que celles de l’espèce précédente.
  • Le Chérif. Si l’on triture les feuilles et les sommités encore fraîches de la ronce et qu’on les applique sur les excoriations des pieds chez les voyageurs, on en obtient un résultat merveilleux. On en prépare aussi des collyres contre toutes les affections internes de l’œil et des paupières. Voici la manière de la préparer. On triture les feuilles à l’état frais^ on exprime le suc, on le clarifie, on le remue sur une pierre jusqu’à ce qu’il prenne de la consistance. On dissout de la gomme arabique dans de l’eau, on clarifie et on en mélange une petite quantité; puis on conserve le collyre pour s’en servir au besoin.

Le Batos de Dioscorides est le Rubus fraticosus. Quant au Batos Idaia, c’est la framboise. Ibn el-Beïthâr n’en parle pas, et les notes de la traduction de Dioscorides n’en font aucune mention, ce qui semble annoncer qu’elle n’était pas alors cultivée en Espagne.