Monsonia nivea (Criquet)

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Erodium guttatum
Duranton, Foucart & Gay, Florule des biotopes du Criquet pèlerin, 2012
Lavandula coronopifolia
En hachuré, distribution géographique de l'espèce Monsonia nivea selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).


Monsonia nivea (Decne.) Decne. ex Webb.

Famille : Geraniaceae

Basionyme : Erodium niveum Decne.

Synonymes : Erodium bonacellii Pamp., Monsonia heliotropioides Quézel, Monsonia heliotropioides (Decne.) Guinet & Sauvage

Type physionomique : Herbe annuelle

Description : Petite plante sub-acaule à souche lignifiée, atteignant 15, voire 35 centimètres de haut. Feuilles argentées, ovales ou triangulaires, plus ou moins allongées, à bord denté ou cranté. Fleurs rarement solitaires, roses, à 15 étamines, réunies en 5 groupes de 3, ce qui les différencie des Erodium (5 étamines). Les fleurs sont réunies en petites ombelles dont la hampe est ordinairement plus ou moins hirsute. Fruits typiques des Géraniacées : 5 graines munies d’une longue arête ciliée, celle-ci formant un bec avant la maturité.

Biogéographie : Espèce saharo-sindienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Hémicryptophyte, se comportant souvent en thérophyte.

Port : Herbe annuelle ou pluriannuelle, formant de petites touffes semi-érigées.

Préférences édaphiques : Espèce psammophile.

Préférences hydriques : Espèce hyper-xérophile.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Espèce des pelouses psammophiles, sur dunes ou sur ensablements en nappe épaisse.


Espèces voisines : Monsonia heliotropioides (Cav.) Boiss., est une espèce saxicole rare. Monsonia senegalensis Guill. & Perr. est une petite plante à tige lignifiée et à fleurs solitaires, et pédonculées. C’est une espèce sahélo-soudanienne.

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 309/559

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 571

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 198

Intérêt pour le Criquet pèlerin

Espèce délaissée mais indicatrice des milieux très arides.