Erodium guttatum (Criquet)
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Erodium guttatum (Desf.) Willd.
Famille : Geraniaceae
Basionyme : Geranium guttatum Desf. (1798)
Synonymes : Erodium bryoniifolium auct., Geranium malopoides Desf. (1798)
Type physionomique : Herbe vivace
Description : Herbe formant des rosettes prostrées sur le sol ou des touffes basses. Feuilles entières ou tri-, voire pentalobées, à bord crénelé et denté. Fleurs plus ou moins grandes (1-2,5 centimètres de diamètre), violacées. Pétales marqués d’une tache sombre à la base. Fleurs réunies en inflorescences pauciflores (3-5 fleurs). Fruits terminés par un long bec (6-10 centimètres) réunissant les arêtes des 5 graines qui se séparent à maturité. L’arête s’enroule en spirale dans la partie inférieure, elle est munie de soies et de barbules brunes.
Biogéographie : Plante endémique du Nord-ouest saharien.
Type biomorphologique de Raunkier : Hémicryptophyte, se comportant souvent en thérophyte.
Port : Forme de grosses rosettes ou des touffes basses herbacées.
Préférences édaphiques : Espèce des sols limono-sableux.
Préférences hydriques : Espèce eury-xérophile.
Tolérance aux sels : Non.
Milieux : Plante des regs sableux (ou rocailleux), en zone saharienne nord-occidentale.
Espèces voisines : Erodium glaucophyllum (L.) L’Hér., à feuilles semblables, se distingue par des fleurs plus petites, rose pâle, sans tache sombre à la base des pétales. Toutes les soies des arêtes sont courtes et de couleur fauve clair. Erodium laciniatum (Cav.) Willd. se reconnaît à ses feuilles profondément découpées, à 3-7 lobes dentés. Fleurs petites, rose clair. Fruit : l’arête de la graine, peu velue à scabre (soies blanchâtres), s’enroule en spirale serrée.
Références bibliographiques :
OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 307
QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 578
BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 198
NÈGRE R., 1962. – Petite flore des régions arides du Maroc occidental. Tome II. – Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. p. 30
Intérêt pour le Criquet pèlerin
Peu d’intérêt. Se développe ordinairement dans des biotopes de survie.