Laouz (Ibn al-Baytar)

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Ibn al-Bayṭār, Traité des simples

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2040 - Laouz, Amande.

Nom accepté : Prunus dulcis

[3-243]

• Galien, VI.
• Dioscorides, livre I.
• Massîh. L’amande amère est chaude au troisième degré.
• Ishak ibn Amrân. L’amande amère resserre le ventre. Elle se transforme en bile et augmente la masse des sérosités citrines. Elle agit comme médicament et non comme aliment.
• Dioscorides.
• Galien.
• Massîh ibn el-Hakem. L’amande douce est chaude et humide au milieu du premier degré. Elle nourrit peu. Mangée fraîche avec son enveloppe, elle fortifie les gencives et la bouche ; elle en calme l’inflammation par la fraîcheur, l’acerbité et l’acidité que possède sa coque externe avant que le fruit soit noué et endurci.
• Ibn Massouîh. L’amande sèche, alors qu’elle est grillée, fortifie davantage l’estomac.
• Le Mansoury. Elle adoucit la gorge. Elle est lourde et reste longtemps dans l’estomac; cependant, au lieu d’engorger, elle désobstrue. Elle calme l’ardeur de l’urine. Prise avec du sucre, elle accroît le sperme.
• Traité des Correctifs alimentaires (par Razès). L’amande est d’une chaleur tempérée. Elle convient à la poitrine, au poumon, à la vessie et aux engorgements des intestins qu’elle englue et dont elle agglutine les matières. Le sucre blanc et les pénides des officines activent son passage et sa digestion. Si elle devient lourde par la quantité qui en a été digérée, on prend à la suite de l’eau miellée. Si elle est trop humectante, on prend du cumin et un électuaire de coing laxatif. On prend aussi la noix, et l’amande fraîches avec du garum pour faciliter leur expulsion. L’usage de l’un et de l’autre, c’est-à-dire de l’amande et de la noix fraîches avec du garum, précipite l’issue des matières, mais alors elles ne sont pas si nourrissantes que prises avec du sucre et des pénides : elles provoquent l’accroissement de la moelle et du cerveau, et engraissent fortement.
• Anonyme. L’usage de l’amande douce convient contre la toux sèche.