Khondrîli (Ibn al-Baytar)
De PlantUse Français
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Nom accepté : [[]]
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C’est une espèce de chicorée sauvage, et amère. On dit que c’est l’ia’dhîd, xxx.
- Dioscorides, II, 161. C’est une plante dont la feuille ressemble à celle de la chicorée sauvage. Il en est de même de la tige, du fruit et de la fleur; c’est pourquoi quelques personnes la regardent comme une espèce de chicorée sauvage. Toutefois sa feuille, sa tige et sa racine sont plus minces que celles de la chicorée sauvage. On trouve sur ses rameaux des morceaux de gomme du volume d’une fève.
- Galien, VIII.
- Dioscorides.
- Livre de l’Agriculture. Sa gomme guérit le pannus qui survient à l’œil. Pour cela on la fait dissoudre dans de la décoction de chicorée et on l’emploie comme collyre; elle le fait disparaître complètement. On en donne deux drachmes dans du vin contre la morsure de la vipère, et ou en fait des frictions sur l’endroit de la morsure. Elle jouit d’une propriété agglutinative merveilleuse. Avec le suc de sa feuille, on fait des onctions sur les hémorroïdes, qu’elle fait disparaître.
- Dioscorides. Il en est une autre espèce dont les feuilles sont érodées, oblongues et couchées sur la terre. Sa tige est aiguë et a des feuilles grêles. Sa racine a des vaisseaux arrondis, rougeâtres et remplis de suc. La tige et les feuilles jouissent de propriétés digestives. Le suc de cette plante agglutine les cils. La plante pousse dans les bonnes terres et les lieux cultivés.
La première espèce de chondrille est pour Fraas la Chondrilla juncea, et la seconde la Ch. ramosissima. On lit dans la traduction arabe de Dioscorides deux synonymies l’une, en langue berbère, amîroun, y_j^A.*in, et l’autre, en latin, seraliyat el-himâr, xxx. Nous les retrouverons au n° 1263, à propos de la chicorée.