Imérokalis (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
[1-173]
- C’est le lys jaune. Il m’a été montré (xxx) par Cheref ed-Din Ibn el-Kâdi ’1-Fadhel, qui l’apporta de Damas au Caire.
- DIOSCORIDES, III, 127. On l’appelle aussi hemerocatallacton. Il a la tige et les feuilles du lys, toutefois vertes, à l’instar du porreau. Sa fleur se comporte comme celle du lys, alors que s’en fait la déhiscence; elle est d’un jaune bien prononcé. La racine ressemble à celle du bolbos, sinon qu’elle est plus grande. Cette racine, triturée et administrée avec du miel, ou bien portée en suppositoire avec de la laine, fait couler de la matrice de la sérosité et du sang. La feuille, triturée et employée en cataplasme, calme les douleurs aiguës des mamelles après l’accouchement, ainsi que les inflammations de l’œil. On applique avec succès sur les brûlures la feuille et la racine contuses.
- GALIEN, livre VI. La racine de cette plante a la forme et les propriétés de celle du lys. Elle est pareillement bonne contre les brûlures. Cela tient à ce qu’elle est légèrement résolutive et astringente.
La synonymie de cette plante est contestée. Sprengel cite l’Hemerocallis fulva et les Lilium bulbiferum et martagon. Fraas a adopté l’Hemerocallis fulva et M. Fée le Pancratium maritimum.
Dietz a lu d’une façon singulière le mot xxx. Il y a vu une nouvelle dénomination qu’il a transformée, en xxx, Lilium cathaïcum. Le Kâdi ‘1-Fadhel, père de Cheref ed-Din, était ministre et chef juge au service du sultan Salâh ed-Dîn (Saladin).