Globularia (Rolland, Flore populaire)
De PlantUse Français
Sommaire
[Tome IX, 79]
Globularia alypum
- Nom accepté : Globularia alypum
- alypon, lat. de Pline.
- turbit, tripolium Dioscoridis, nomencl. de De Bosco, 1496. [Cette dernière identification est erronée.]
- turbuscus, l. du m. â., Not. et extr. des manuscr., 1906, p. 781 (?).
- hippoglossum valentinum, nomencl. de Clusius, 1576.
- alypum montis Ceti Narbonensium, herba terribilis, nomencl. de Pena et Lobel, 1570. [On l'appelait herba terribilis parce qu'on en faisait un drastique des plus violents.]
- empetron phacoides, nomencl. de Dalechamp.
- thymelæa foliis acutis capitulo succisæ, alypum Monspeliensium, nomencl. de C. Bauhin, l671.
- frutex terribilis, nomencl. de J. Bauhin.
- globularia fructicosa, nomencl. de Tournefort.
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- turbith alypum, alypia, anc. nomencl., 1625, II, 304.
- turbith fulsum, anc. nomencl. Ranchin, Œuvres pharm., l628, p. 699.
- alipum de Languedoc, franç., Ranchin, Œuvres pharmac., 1628, p. 699.
- alipo, f., Var, Amic.
- turbit, m., turpet, m., anc. franç., Duchesne, 1544.
- turbic blanc, m. fr., Arnoul, 1517, feuillet 54, r°.
- turpet blanc, m., Séb. Colin, Les gouttes, 1557, p. 111.
- turbith blanc [1], franç., Du Pinet, 1625, II, 304.
- séné des Provençaux, franç., Saint-Germain.
- séné prouvençaou, m., Nîmes, Vincent,
- séné bastar, m., provençal, Honnorat.
- pichott séné, m. languedocien, Nemnich.
- erba daou boun pastré, erba doou boun pastour, Provence, Hérault.
- galenèto, fr., La Ciotat (B.-du-R.), Honn.
- bé (bec) dé passéroun, m., Provence, Villeneuve.
- béc dé passératt, m., Languedoc, Azaïs.
- toundutt, m. niçois, Sauvaigo.
- soutchié, m, Sainte-Croix-le-Verdun (B.-Alpes), Hann. (Appelée soutchié parce qu'on la trouve dans un bois de ce nom (Souchier), à Sainte-Croix-du-Verdun).
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- ↑ Cette plante est un succédané du véritable turbith qui est un produit pharmaceutique fourni par les racines de l'ipomaea turpethum (H. Brown), plante des Indes orientales.
Globularia vulgaris
- Nom accepté : Globularia vulgaris
- globularia cœrulea, globularia monspeliensium, bellis cœrulea, aphyllantes, anc. norm., Ambrosini, l666.
- marguerite bleue, camomille bleue, franc., Dodoens - L'Escluse, 1557, p. 247.
- pâquerette bleue, f. franç., Saint-Germain, 1784.
- globulaire, f. franç., Buisson, 1779.
- bouléto, f., Var, Amic.
- bragoun, m. provenç., Pellat, 1723. — Vaucluse, Col.
- dragoun, m. provençal, Achard, 1785 ; Castor, — Hérault, Planchon.
- poumparélèto, f., poumpaléréto, f., Provence, Mistr.
- bouton de soldat, Mortherniers (Berry), Le Grand.
- sgoibe, tosòn, frioulan, Pirona.
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[Les compléments qui suivent viennent de Additions et corrections du tome 9 (Rolland, Flore populaire)]
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Sur le nom soutchié M. Feller remarque : Je pense à souchet. Cependant il est possible que la plante tire son nom du lieu, non sous une forme adjective, ce qui est commun (ex. Paeonia), mais comme substantif : c'est ainsi que le chrysanthemum segetum, appelé fleur de Jalhay dans certains villages au S.-E. de Verviers, est simplement dénommé Jalhay dans d'autres. Mais ce phénomène est rare.