Galien
Galien | |
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Gravure par Georg Paul Busch | |
né en 129 à Pergame (Asie mineure) | |
mort vers 216 à Rome | |
médecin |
Histoire
Galien (en grec : Γαληνός Galênos ; en latin : Claudius Galenus)
Voir sa biographie dans Wikipédia
Publications
Il existe de nombreux livres de Galien (ou attribués à Galien). On en connaît des versions grecques, latines, syriaques, arabes, hébraïques. Deux principaux livres donnent des notices par plantes, considérées comme médicaments simples ou comme aliments.
- Galien, 1821-1833. De simplicium medicamentorum temperamentis ac facultatibus libri XI. in Galeni opera omnia, édition par Karl Gottlob Kühn. Leipzig, Car. Cnoblochii. 20 vol. 19 000 p. Reprint Olms, 1965. Texte grec et traduction latine.
- Galien, 2013. Sur les facultés des aliments, éd. et trad. par John Wilkins. Paris, Les Belles Lettres (Collection des universités de France, t. V). XLIV-260 p.
- Grant M., 2000. Galen on food and diet. London, Routledge, 224 p.
- Galien, 1821-1833. De alimentarum facultatibus libri III. in Galeni opera omnia, édition par Karl Gottlob Kühn. Leipzig, Car. Cnoblochii. 20 vol. 19 000 p. Reprint Olms, 1965. Texte grec et traduction latine. vol. 6 en ligne sur Medic@
Références
- Jouanna, Jacques & Boudon-Millot, Véronique, 1993. Présentation du projet d'édition de Galien dans la Collection des Universités de France. Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 2 : 101-135. doi : 10.3406/bude.1993.1541 Introduction indispensable.
- Quant à Kühn, on serait tenté d'affirmer que son édition (texte grec et latin) en vingt et un volumes et plus de 20000 pages a pour seul mérite celui d'exister. En effet elle est la dernière en date des éditions complètes des œuvres de Galien et sert aujourd'hui encore de référence. Là encore et malgré les promesses de l'éditeur de recourir aux manuscrits, le texte reproduit par Kühn suit bien souvent exactement celui de Chartier. En outre, si des textes conservés seulement par des versions arabes, syriaques ou latines, ainsi que plusieurs fragments, ont été laissés de côté, en revanche des traités non authentiques ont été retenus. De plus les traductions latines proposées au-dessous du texte grec, et empruntées à diverses éditions antérieures, bien souvent ne correspondent pas au texte grec qu'elles sont censées traduire. Et le jugement sans appel de Daremberg semble bien refléter la qualité générale du travail de Kühn : « [C. G. Kûhn] reproduit, en général, le texte de Chartier, avec toutes ses fautes et avec d'autres encore ».
- Grant M., 2007. Anthimus, on the observance of foods. Totnes (Devon), Prospect Books, 72–73.
Liens
A classer
- orobos : les hommes ne touchent absolument pas à cette graine, très désagréable au goût et de mauvais suc. C'est en cas de grande famine qu'ils y recourent par la force des choses... pour évacuer les humeurs épaisses de la poitrine et du poumon (Amigues, HP, II, 4, note 6, citant Galien VI, 546-547 Kühn).
- styrax : (XIII, 954 Kühn [De compositione medicamentorum per genera, VII, 3]) :
« Parmi eux le plus actif est celui d’un jaune pâle, dont le meilleur est produit en Pamphylie. Celui qui s’en distingue par sa couleur plus brune a maintes provenances, et pour l’efficacité il est de beaucoup inférieur à celui qui tire sur le jaune pâle. Mais le fait est que celui-là même tend en vieillissant à prendre une teinte dorée. C’est celui que nous utilisons pour les antidotes parce que nous en avons peu ; aussi utiliseras-tu celui-là dans toute préparation au styrax destinée à l’Empereur. Si l’un de ses proches ne regarde pas à la dépense pour les médicaments, tu composeras pour lui aussi le médicament avec cette sorte de styrax. Pour les autres, tu choisiras le meilleur de la variété plus brune, en fondant ton appréciation principalement sur son odeur et sa couleur, car sa qualité est d’autant plus médiocre qu’il est plus foncé. »
- styrax : (XIV, 79 Kühn [De antidotis A]) encore plus vigoureusement :
« Pour le styrax, c’est évidemment celui qu’on apporte de Pamphylie dans les roseaux qu’il convient d’utiliser comme ingrédient ; il est produit en très petite quantité et il a sur ce styrax disponible en abondance la supériorité du Falerne sur le vin qui se vend dans les cabarets. »
- Amigues, Suzanne, 2007. Le styrax et ses usages antiques, Journal des savants, 2(1) : 261-318. doi 10.3406/jds.2007.1885.