G (Sérapion)
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Galia
189. Galia, confection, ghâlia غالية. — Confection astringente connue aussi sous le nom de soukk ; on la préparait en ajoutant à la confection ramik un peu de musc et d'huile de giroflée. La confection ramik elle-même était à base de noix de galle, miel, cannelle, etc. M. Sylvaticus indique plusieurs variétés de galia : « g. sebellia, g. allefangie id est aromatica, g. metallina, g. regalis ».
Garch
190. Garch, trèfle d'Alexandrie, qourt قرط. — Donné comme synonyme de handaqouq « mélilot bleu »; on trouve aussi le synonyme thusf, altération de qourt écrit churt ? Le qourt est le Trifolium alexandrinum L., vulgairement بِرْسِيم birsym.
Garicum
191. Garicum, agaric, ghâriqoûn غاريقن. — Polyporus officinalis Fr.
Gaur
192. Gaur, laurier, ghâr غار. — Laurus nobilis L., δάφνη, Laurier d'Apollon. Des baies on retire une huile concrète verte, qui est en Syrie l'objet d'un grand commerce. A côté de ce Laurier, Sérapion étudie le Laurier d'Alexandrie, Ruscus hypoglossum, liliacée, le Daphnoïdes qui est la Lauréole, Daphne Laureola L., et le Chamedaphne, lauréole mâle, bois-gentil, garou, Daphne Gnidium L., dont l'écorce est encore employée comme épispastique. Ces deux derniers sont des Thyméléacées.
Geitalbulot
193. Geitalbulot, pellicule interne des glands, jaft al-balloût جَفت البَلوط. — Voir le n° 326.
Geldalchebe
194. Geldalchebe, peau de bélier, jild al-kabch جَلد الكبش. — On retrouve encore, à notre époque la croyance populaire dans la vertu d'une dépouille encore chaude de mouton dans laquelle on enveloppe le patient, pour guérir les contusions générales à la suite d'une chute d'un endroit élevé. Galien en parlait déjà. Au Liban, quand quelqu'un tombe du haut d'une terrasse, un homme y monte et roule rapidement le cylindre destiné à l'entretien de la terrasse. Je n'ai pu savoir à quoi répond cette croyance.
Gepsim
195. Gepsim, gypse, jibsyn جِبْسِين. — Sulfate de chaux naturel qui, par calcination, donne le plâtre.
Ghasi Alchaleb
196. Ghasi Alchaleb, satyrion, khouçy aṣ-ṣaʿlab خُصي الثَّعلب. — Littéralement « testicules de renard » ; c'est le satyrion de Dioscoride, Orchis anthopophora L. ; Sprengel [Hist. rei herb., t. I, p. 189) en fait avec doute la Tulipa suaveolens. Cette plante porte encore le nom de qâtal akhyi قَاتل اخيهِ « qui tue son frère », par allusion aux deux bulbes dont l'un se développe pendant que l'autre disparaît.
