Eugenia cordata var. cordata (Rollet, Antilles)
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Eugenia cordata (Sw.) DC. var. cordata in DC. Prodr. 3 : 272 (1828).
Basionyme : Myrtus cordata Sw., Prodr. : 78 (1788).
Synonymes : Tricera cordifolia Willd. (1805) ; Myrciaria ? stirpiflora O. Berg (1861) ; Eugenia ? stirpiflora (O. Berg) Krug & Urban ex Urban (1895)
Note : FOURNET et LITTLE considèrent 2 espèces distinctes : E. cordata et E. sintenisii ; Mc VAUGH les considère comme deux variétés de E. cordata, position adoptée par HOWARD 1989.
Noms vernaculaires : Fr : Merisier (Guadeloupe). A : Lath-berry (Puerto Rico).
Description : Petit arbre jusqu’à 13 de haut ; tronc atteignant 15 cm de diamètre. Feuilles : opposées, sessiles, elliptiques. Limbe de 1-5 × 0,8-3,5 cm ; base arrondie, apex obtus. Fleurs : sessiles, d‘env. 15 mm de diamètre. Fruits : ellipsoïde, 4 × 6 mm, rouge ou noir. Tempérament : xérophile. Plantule : Type VIII. Graine à forme ovoïde. Les feuilles rigides sont soutenues par de courts pétioles rouge bordeaux. Leur face inférieure est pâle et mate tandis que leur face supérieure très sombre est parcourue par une nervure principale saillante et blanchâtre. Un liseré marginal très étroit se remarque par sa teinte claire à la face supérieure.
Distribution générale : Puerto Rico, Virgin Islands ; Petites Antilles.
Distribution aux Petites Antilles : St-Barthélemy.
Matériel observé : SB : sur de nombreux mornes (LE GALLO & MONACHINO).
Bibliographie : (*Iconographie). BRITTON & WILSON 1925 ; FOURNET* 1978 ; LE GALLO & MONACHINO 1956 ; LITTLE and al.* 1974 ; Mc VAUGH 1989 ; STEHLÉ 1947.
Anatomie du bois
- 4-23-28-31-39-55-57-58-62-66-68 (Voir la signification des codes)
Eugenia albicans, Eugenia axillaris, Eugenia biflora, Eugenia confusa, Eugenia cordata, Eugenia domingensis, Eugenia monticola, Eugenia octopleura, Eugenia pseudopsidium, Eugenia tapacumensis, Eugenia trinervia :
- Bois parfait de teinte généralement brun rose violacé, rarement brun rouge sombre (E. confusa) ou beige-brun (E. pseudopsidium, E. trinervia), pas toujours différencié de l’aubier beige à brun rosé, à grain fin, dur et lourd (de 0,80 à 1,10 g/cm3).
- Pores assez régulièrement disséminés, isolés en totalité ou en grande majorité (quelques accolements observés chez E. pseudopsidium, E. tapacumensis et E. trinervia), en nombre inférieur à 20 par mm2 chez E. albicans, E. biflora, E. domingensis et E. octopleura, de 20 à 60 par mm2 chez E. axillaris, E. monticola, E. pseudopsidium et E. trinervia, de 80 à 120 par mm2 chez E. confusa, E. cordata et E. tapacumensis, de 30-40 μm de diamètre dans les espèces à pores très nombreux à 100-140 μm dans celles à pores moins fréquents. Dépôts blancs observés dans E. albicans, E. monticola et E. cordata. Perforations des éléments vasculaires uniques ; ponctuations intervasculaires, ou de contact vaisseaux-fibres, ornées, de 3 à 5 μm de diamètre.
- Parenchyme très généralement en chaînettes ayant tendance à se rassembler, formant parfois des lignes courtes. Files de cellules composées de 8 à 12 éléments contenant des cristaux groupés par 2, 4 ou en chaînes.
- Rayons 2-(3)-sériés, au nombre de 16 à 22 par mm (12 à 14 chez E. pseudopsidium) de structure hétérogène : cellules couchées au centre avec 2 à 5-(8) rangées de cellules carrées et dressées aux extrémités. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux ponctuations intervasculaires. De rares cristaux ont été observés chez E. monticola uniquement. Présence de dépressions de types « alvéoles à laticifères » chez E. albicans, E. monticola et E. octopleura.
- Fibres à ponctuations aréolées.