Coutoubea ramosa (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Coutoubea ramosa Aublet
Noms vernaculaires
- Créole : centorel [santorèl].
- Wayãpi : a’ apoã laãnga
- Palikur : atit βan.
- Portugais : diambarana.
Écologie, morphologie
Arbrisseau abondant en milieu ouvert.
Collections de référence
Jacquemin 2489 ; Moretti 788.
Emplois
Les feuilles de Coutoubea ramosa sont prises par les Créoles et les Palikur en décoction comme vermifuge et pour soigner les fièvres liées au paludisme [1]. La décoction des feuilles est aussi appliquée sur les blessures pour les désinfecter.
Étymologie
- Créole : centorel est une altération du français « centaurée (Centaurium spp. Gentianacées) ».
- Palikur : de atit, « piment » et βan, « feuille », en raison de la ressemblance des deux plantes.
Chimie et pharmacologie
Les réactions positives obtenues avec les réactifs des alcaloïdes sont des artéfacts résultant d’interactions avec les iridoïdes fréquents dans cette famille.
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Dans ce cas, chez les Palikur, parfois en association avec les feuilles de Solanum mammosum ou de Solanum leucocarpon (Solanacées). Des usages très similaires sont signalés au Brésil (CID, 1978)