Coloquinte (Cazin 1868)

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Colchique
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Colza
PLANCHE XV : 1. Ciguë vireuse. 2. Clématite. 3. Cochléaria. 4. Colchique. 5. Coloquinte.


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Nom accepté : Citrullus colocynthis


COLOQUINTE. Cucumis colocynthis. L.

Colocynthis fructu rotundo majore. Bauh., Tourn.

Concombre, — coloquinte, — chicotin.

CUCURBITACÉES. Fam. nat. — MONOÉCIE SYNGÉNÉSIE. L.


Cette plante annuelle (Pl. XV), originaire de la Syrie, d'Alep, des îles de l'Archipel, est naturalisée et cultivée en France.

Description. — Racines épaisses, blanchâtres, à peine rameuses, garnies de fibres nombreuses. — Tiges rampantes, grêles, tortueuses, ramifiées, anguleuses, hérissées de poils courts, munies de vrilles. — Feuilles alternes, péliolées, vertes en dessus, blanchâtres et parsemées de poils courts à leur face inférieure, divisées en cinq lobes dentés et obtus. — Fleurs petites, monoïques, jaunâtres, solitaires, pédonculées, axillaires ; les mâles pourvus de cinq étamines, dont quatre soudées deux à deux et une libre ; les femelles renfermant un ovaire infère, ovoïde, surmonté d'un style court, trifide et de trois stigmates fourchus. [Les fleurs femelles portent trois appendices ou rudiments d'étamines]. — Fruits sphériques, de la grosseur d'une orange, d'abord verts, puis jaunâtres, quelquefois panachés de jaune et de vert, revêtus d'une écorce mince, légère, coriace et glabre, renfermant une pulpe blanche, spongieuse, très-amère, et des graines nombreuses, ovales, comprimées et sans rebord.

Parties usitées. — La pulpe du fruit.

[Culture.— La coloquinte demande une exposition chaude et une terre substantielle ; on la propage de graines semées en place, et mieux sur couches ; on les arrose fréquemment dans les grandes chaleurs ; elle se ressème souvent elle-même.]

Récolte. — Elle n'offre rien de particulier. La coloquinte se trouve ordinairement dans le commerce dépouillée de son enveloppe croûteuse, en masses blanches, spongieuses, sèches et légères, au milieu desquelles sont logées les graines.

Propriétés physiques et chimiques. — Ce fruit est d'une saveur nauséeuse et extrêmement amère. - Il contient, d'après Vauquelin, une matière résinoïde (colocynthine), qui en est le principe actif. D'après l'analyse de Meisner, la coloquinte contient de l'huile grasse, une résine amère, un principe amer particulier, de l'extractif, de la gomme, de l'acide pectique, de l'extrait gommeux et des sels. L'eau et l'alcool dissolvent très-bien ses principes actifs. L'eau froide n'enlève à la coloquinte que 16 pour 100 de matière, tandis que l'eau chaude en prend 45.

La colocynthine est une matière amorphe, brunâtre, translucide, friable, amère, soluble dans l'eau, l'alcool et l'éther ; sa dissolution aqueuse est troublée par le chlore, les acides, l'acétate de plomb ; les alcalis n'y forment aucun précipité.]

Substances incompatibles. — Les alcalis fixes, le sulfate de fer, l'azotate d'argent, l'acétate de plomb, etc.


PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.

A L'INTÉRIEUR. — Infusion ou décoction, de 1 à 3 gr. pour 1 kilogr. d'eau (rarement employée, à cause de son amertume).
Pulpe bien pulvérisée, de 10 à 60 centigr., seule ou associée à la gomme adragante, au sucre, à la rhubarbe ou à la magnésie. [La

pulpe de coloquinte étant, impossible à pulvériser seule, on la réduit en poudre par l'intermédiaire de la gomme ; toutefois, aujourd'hui, on trouve dans les pharmacies la poudre pure.]
Teinture (1 sur 12 d'alcool), de 20 centigr. à


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4 gr., progressivement, dans un véhicule approprié.
Vin (vin sacré) (1 sur 6 de vin blanc), de 8 à 30 gr.
Autre vin (Bouchardat). Coloquinte, 5 gr. ; vin de Malaga, 150 gr. (quatre jours de macération), une cuillerée toutes les heures ou toutes les deux heures, jusqu'à effet purgatif.
Extrait aqueux (1 de chair sur 7 d'eau froide), de 5 à 40 centigr., en bols, pilules, etc.
Extrait alcoolique (2 sur 3 d'alcool et 9 d'eau

froide), de 5 à 60 centigr., en bols, pilules, etc.
A L'EXTÉRIEUR. — Pulpe, appliquée sur l'ombilic, comme purgatif et vermifuge. Pommade purgative, 4 gr. pour 32 gr. d'axonge.
La coloquinte, entre dans plusieurs préparations pharmaceutiques. Associée à la gomme arabique, elle constitue les trochisques d'Alhandal ; elle entre dans la composition des pilules cochées de Rhasis, cathartiques de Charas, ex duobus de l'ancienne pharmacopée de Londres, etc.


L'action de la coloquinte sur l'organisme est des plus violentes. A dose toxique, elle produit des douleurs aiguës à l'épigastre, des vomissements, la soif, un sentiment de sécheresse à la gorge, des coliques, des déjections alvines, abondantes et répétées, une vive chaleur dans le bas-ventre, la sensibilité de l'abdomen au toucher, du délire, des vertiges, la rétention d'urine avec rétraction douloureuse des testicules et priapisme ; enfin, la pâleur, l'altération des traits de la face, la concentration et la petitesse du pouls, un état d'anxiété, des crampes, une respiration suspirieuse, le hoquet ; le refroidissement des extrémités et la mort.

On a trouvé, dans un cas de ce genre, la membrane interne de l'estomac ulcérée, détachée ; les intestins ulcérés, parsemés de taches noires ; le péritoine désorganisé, rempli de sérosité blanchâtre, floconneuse ; le foie, les reins et la vessie portant des traces d'inflammation. La membrane muqueuse de l'estomac et du rectum sont les parties que cette substance attaque le plus vivement. En effet, dans les expériences qu'Orfila a tentées sur les animaux, ces parties étaient d'un rouge vif, avec des portions d'un rouge foncé, disséminées çà et là. Quelquefois même, la membrane muqueuse à rectum se trouvait enflammée. Il est de toute évidence que, lorsque la coloquinte administrée à haute dose n'est pas rejetée, son impression se propage au plexus du système nerveux ganglionnaire et même à la moelle épinière.

Une dose moins élevée, mais trop souvent répétée de la coloquinte, a amené, par accumulation d'effets, des dysenteries, des diarrhées rebelles, accompagnées d'affaiblissement, d'amaigrissement, etc.

Les faits rapportés par Fordyce, par Tulpius, par Christison, par Caron d'Annecy, Orfila, etc., prouvent que, si de grandes doses de coloquinte peuvent donner la mort, le plus souvent elles ne produisent que des vomissements violents, douloureux, et des évacuations alvines abondantes. Ces effets ont été déterminés au plus haut degré dans un cas recueilli par Wauters, heureusement combattu par l'eau de graines de lin. Les boissons aqueuses et mucilagineuses abondantes, des lavements réitérés, et ensuite des bains généraux prolongés, les boissons féculantes, l'opium, sont les moyens à employer pour dissiper les douleurs et l'inflammation gastro-intestinale causées par l'ingestion de la coloquinte à grande dose.

Considérée sous le rapport thérapeutique, la coloquinte est un purgatif drastique, hydragogue. A dose purgative, son action immédiate, comme celle de la gomme-gutte, de la bryone, de la momordique ou concombre sauvage, est de causer des coliques et de la diarrhée, soit qu'on l'administre par la bouche, soit qu'on la donne en lavement. A dose plus élevée, elle cause des nausées, des vomissements, des coliques violentes, des selles frequentes et abondantes. Des selles sanguinolentes peuvent se produire, sans avoir, sur l'état général du malade, un effet immédiat inquiétant. Ce symptôme, pour l'ordinaire, se dissipe assez promptemeht.

Les anciens regardaient la coloquinte comme un purgatif violent et dangereux. Murray l'a proscrite comme purgatif : cette exclusion est trop absolue. Ce médicament, manié avec prudence et en temps opportun


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peut rendre de grands services, soit comme cathartique, ou simplement comme laxatif, ou même comme altérant, suivant les doses auxquelles on l'administre. Comme drastique, on en a obtenu d'heureux effets dans les hydropisies passives et exemptes de phlegmasie ou d'irrigation gastro-intestinale, dans les affections soporeuses, l'apoplexie, les congestions cérébrales séreuses, la léthargie, la manie, la mélancolie, certaines paralysies, la sciatique, les douleurs causées par le mercure, la colique saturnine, la constipation opiniâtre par inertie de l'intestin, la hernie étranglée, en un mot, dans tous les cas où il faut produire une forte révulsion, ou provoquer des évacuations qu'on ne peut obtenir par d'autres moyens. Dans l'apoplexie, je l'ai souvent employée en lavement, à la dose de 2 à 8 gr. décoctés, toutefois après une déplétion sanguine suffisante. A dose légèrement laxative ou altérante, la coloquinte est considérée comme tonique, emménagogue, désobstruante, etc. Boerhaave (in Lieutaud) assure qu'elle produit les plus grands effets dans les maladies de langueur qui proviennent du système nerveux, dans la chlorose et dans cette affection de l'estomac qui se manifeste par des crudités muqueuses. « On juge bien, dit Lieutaud, qu'il faut alors en user longtemps et n'en donner que de très-petites doses, comme d'un-dixième à un sixième de grain ; on peut en faire prendre plus d'une fois dans la journée, et même toutes les quatre heures. »

En Angleterre, on fait un usage fréquent, dans les maladies du foie, de l'extrait de cette plante mêlé à d'autres ingrédients et surtout au calomel. Les fameuses pilules d'Abernethy, dont presque tous les Anglais font usage, parce que tous ont ou croient avoir le foie malade, se composent de 40 centigrammes d'extrait de coloquinte, d'autant de calomel et de 30 centigrammes d'extrait de pavot blanc, à diviser en 6 pilules, dont le malade prend 2 ou 3 le soir. Je mets souvent en usage, pour combattre la constipation habituelle due à l'inertie du gros intestin, une pilule de 5 à 15 centigr. d'extrait de coloquinte, à laquelle j'ajoute quelquefois, pour les sujets irritables, 3 ou 4 centigrammes d'extrait de jusquiame. Le malade prend cette pilule chaque soir ou de deux jours l'un. En pareil cas, Rademacher[1] donne la teinture de coloquinte par gouttes et en petite quantité, 10 à 30 gouttes, deux à trois fois par jour, étendues dans une tasse de tisane mucilagineuse. Redi[2] a prouvé que la coloquinte n'était anthelminthique que par son action purgative ; il a vu vivre pendant quatorze et vingt heures des lombrics plongés dans une infusion très-forte de coloquinte.

Cette substance ayant sur le rectum une action qui produit sur cet intestin une congestion sanguine qui quelquefois rend les selles sanguinolentes, peut par continuité influer sur l'appareil utérin, réveiller la vitalité de cet appareil, favoriser la fluxion menstruelle et en avancer l'époque. Grantz s'en servait pour provoquer les règles à la dose d'un huitième de grain toutes les trois ou quatre heures. La coloquinte en lavement ayant pour effet, suivant Dioscoride, de provoquer le flux de sang par les vaisseaux hémorrhoïdaux, ce mode d'administration serait sans doute préférable comme emménagogue. La vertu abortive de la coloquinte est réelle et malheureusement aussi connue que celle de la rue.

On a employé la coloquinte dans la goutte, le rhumatisme chronique, les névralgies, les engorgements atoniques des viscères, les maladies de la peau, la syphilis constitutionnelle. S'il faut en croire Schrœder, cette dernière affection serait celle où elle aurait eu le plus de succès. On l'a aussi employée comme antiblennorrhagique. Ce remède était mis en usage depuis longtemps dans le peuple lorsque les médecins l'adoptèrent. Colombier rapporte que les soldats se guérirent de la gonorrhée aiguë en avalant en une ou deux

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  1. Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, t. III, p. 396.
  2. De animalculis, p. 106.


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doses un fruit tout entier de coloquinte. J'ai vu des militaires atteints d'entérite pour avoir pris intérieurement de fortes doses de coloquinte dans l'intention de supprimer promptement la blennorrhagie. Fabre préconisait particulièrement, dans la gonorrhée, une teinture ainsi préparée : poudre grossière de coloquinte, 45 gr. ; safran, 60 centigr. ; terre soliée de tartre 30 gr. : faites digérer pendant un mois dans 600 gr. d'alcool. Le malade pendant trois jours de suite, prend à jeun 8 gr. de cette teinture dans 60 ou 90 gr. de vin d'Espagne ; il se repose le quatrième, recommence pendant trois jours encore, pour rester tranquille encore un jour, et ainsi de suite, jusqu'à 20 ou 25 doses. On boit, une heure après l'administration du médicament, deux ou trois verres de tisane d'orge ou de chiendent ; s'il survient des coliques, on donne des lavements émollients. Cette médication, très-efficace dans les blennorrhagies un peu anciennes, mérite d'être tirée de l'oubli dans lequel elle est tombée.

(Les lavements avec addition de teinture de coloquinte ont été préconisés comme purgatifs révulsifs dans la sciatique, — il s'ensuit une vive inflammation du rectum : — ce sont là des moyens qui doivent être proscrits.)

Le canal digestif n'est pas la seule voie par laquelle la coloquinte puisse être administrée. En appliquant sur le bas-ventre l'infusion aqueuse ou la teinture alcoolique, la pulpe fraîche ou la pulpe délayée dans l'eau pure ou alcoolisée, ou mêlée à l'axonge, on obtient la purgation. Ceux même qui manient et triturent la coloquinte sont purgés (Hermann). « Si on mêle, dit Lieutaud, de la pulpe de coloquinte avec du fiel de taureau, et qu'on l'applique sur le ventre des enfants, ce topique peut rendre le ventre lâche et faire sortir les vers. J'applique souvent sur l'abdomen des enfants, comme purgatif vermifuge, un mélange d'extrait de coloquinte, 1 gr. ; d'aloès pulvérisé, 2 gr. ; et de suc d'absinthe, quantité suffisante. Je place ce mélange au centre d'un emplâtre agglutinatif, afin de le maintenir assez longtemps en place pour lui faire produire l'effet désiré. Ce topique fait souvent rendre des lombrics chez les enfants auxquels il est difficile d'administrer les vermicides à l'intérieur. J'ai quelquefois appliqué sur le nombril, pour produire le même effet, la pulpe de coloquinte mêlée avec le fiel de boeuf. On peut aussi, pour remplir plus promptement la même indication, employer la coloquinte par la méthode endermique ; l'observation suivante m'a paru mériter d'être rapportée.

((M. Davies, commissaire des guerres dans l'armée britannique, me fit appeler le 2 décembre 1831, pour donner des soins à sa petite fille, âgée de trois ans, qui, me dit-il, dormait depuis dix-huit heures sans qu'on pût la réveiller. Je trouvai cette enfant dans un coma si profond que le pincement de la peau n'excita qu'un mouvement à peine sensible. La tête était médiocrement chaude, la peau légèrement humide, le pouls peu développé, fréquent, parfois irrégulier ; la face dans son état naturel, les pupilles très-dilatées. Une salivation assez abondante mouillait l'oreiller ; de légers mouvements convulsifs aux lèvres et des grincements de dents s'étaient fait remarquer plusieurs fois depuis quelques heures ; une légère diarrhée avait eu lieu quelques jours auparavant, et le ventre était un peu tuméfié et tendu.

« M. Grant, médecin dans l'armée anglaise, ami de M. Davies, croyant avoir affaire à une fièvre cérébrale, avait fait appliquer trois sangsues derrière chaque oreille et prescrit 4 grains (20 centigr.) de calomel, que l'on ne put faire prendre à cause de l'impossibilité de la déglutition. La saignée locale, quoique assez abondante, n'avait procuré aucun changement. Des sinapismes aux pieds n'avaient non plus amené aucun soulagement notable, si ce n'est quelques mouvements. Je diagnostiquai une affection vermineuse comme cause agissant sympathiquement sur le cerveau. Grant partagea cette opinion. Un lavement de mousse de Corse et de semen-contra en décoction dans le lait, avec addition d'huile d'olives et de cassonnade, fut


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prescrit, mais on ne put parvenir à le faire pénétrer. Le coma persistait depuis trente heures, quand il me vint à l'idée de proposer l'emploi de vermifuges purgatifs par la méthode endermique. Après avoir produit, au moyen de l'eau chaude, dans un verre à liqueur, une vésication au-dessous de l'ombilic, nous appliquâmes sur la peau dénudée 25 centigr. d'aloès et 18 centigr. de coloquinte pulvérisés, et étendus sur un petit linge recouvert de cérat. Deux heures et demie après cette application, une selle abondante, précédée de borborygmes et de mouvements de l'enfant, eut lieu avec expulsion de dix lombrics, les uns morts, les autres vivants ; une seconde en entraîna douze entrelacés les uns dans les autres et formant une pelotte. Dès lors, la petite malade ouvrit les yeux, cria et put boire : 15 centigr. de calomel lui furent administrés le lendemain et provoquèrent la sortie, dans trois selles, de neuf autres vers, la plupart morts. Il ne restait plus de cet état, qui avait tant alarmé la famille, qu'un peu d'abattement, que deux ou trois jours de soins et d'une bonne alimentation dissipèrent. »

Chrestien, de Montpellier, a employé la coloquinte en frictions sur l'abdomen ou à l'intérieur des cuisses, dans les affections mentales. Ce médecin rapporte huit observations de manie guérie par l'usage de ces frictions, pratiquées soit avec la teinture (60 à 100 gouttes), soit avec la poudre (1 à 2 gr.) mêlée à l'axonge. L'action du médicament se manifestait tantôt par des évacuations alvines tantôt par l'augmentation de la sécrétion des urines.

La COLOCYNTHINE est si énergique, qu'elle peut, à la dose de 1 à 10 centigr., au plus, suivant l'effet qu'on veut produire, remplacer à l'intérieur l'huile de croton tiglium.