Chema' (Ibn al-Baytar)

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Choll
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Chemâr


1340 - Chema', Cire.


Nom accepté : [[]]

[2-343]

  • Dioscorides, II, 105. La meilleure cire est celle dont la couleur tire sur le rouge, qui est grasse, d’une bonne odeur, rappelant l’odeur du miel et qui est pure de toute ordure. Celle de cette qualité que nous avons vue provient du Pont ou de l’île de Crète.
  • Galien, VII.
  • Avicenne. Elle est avantageuse contre les aspérités de la poitrine, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur particulièrement. On dit que, mélangée avec de l’huile de violette, elle évacue les poisons. On l’applique sans danger sur les plaies envenimées faites par des armes blanches.
  • Le Chérif. Si l’on en mélange avec de l’huile de lys ou avec de l’huile de jasmin et que l’on en fasse des onctions à la face, on embellit le visage, on éclaircit le teint et on fait disparaître les taches. Si l’on en fait des onctions sur les nerfs indurés, on fait cesser cette induration. Si l’on verse par-dessus la cire purifiée de l’huile, de manière à la déborder, qu’on laisse le tout exposé au soleil pendant trois semaines, puis qu’on en fasse des onctions sur les parotides ou sur les aines, on empêche les humeurs de se porter à ces organes.
  • Livre des Expériences. C’est l’excipient des emplâtres et des onguents. La cire n’a rien de désagréable dans l’odeur ni la saveur. Ses vapeurs sont salutaires à respirer dans la peste qui a pour cause l’agglomération dans un espace restreint ou le voisinage de mares ou de puits. Si on la fait fondre avec de l’huile de roses ou avec de l’huile douce, ces substances en proportion de moitié, et que l’on administre en potion ou en lavement, on obtient un succès merveilleux contre la dvssenterie. Toutefois, la cire prise en potion déprime le besoin d’aliments.
  • Autre. C’est un des médicaments empiastiques qui ramollissent les indurations. Dissoute dans de l’huile de sésame et prise en petite quantité, elle est utile dans les affections de la gorge, de la poitrine et de la luette : elle éclaircit la voix et prévient la toux causée par la sécheresse. Elle fait pousser la chair dans les gerçures. On en fait avec l’huile un cérat qui détermine la maturation des abcès.

La cire est nommée aussi moum, »y*.