Centaurium erythraea
Centaurium erythraea Rafn
Ordre | Gentianales |
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Famille | Gentianaceae |
Genre | Centaurium |
2n = 20, 40
Origine : Eurasie tempérée, Méditerranée
sauvage, rarement cultivé
Français | petite-centaurée |
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Anglais | common centaury |
- médicinal (problèmes de foie et d'estomac)
Sommaire
Description
- petite plante annuelle ou bisannuelle, à tige érigée
- feuilles opposées
- fleurs roses sur des cymes bipares
- calice tubulaire
Noms populaires
- Voir les noms de la Flore populaire d'Eugène Rolland
Classification
Centaurium erythraea Rafn (1800)
synonymes :
- Gentiana centaurium auct. non L.
- Erythraea centaurium auct. non (L.) Pers. (1805)
y compris : Centaurium erythraea subsp. suffruticosum (Salzm. ex Griseb.) Greuter (1981)
synonyme :
- Centaurium suffruticosum (Griseb.) Ronniger (1916)
Cultivars
Histoire
Usages
- Voir les Plantes médicinales de Cazin (1868)
Erythraea suffruticosa parfois cité a été assimilé à C. umbellatum ssp. suffruticosum (Salzm.) Maire de « Flore de la Tunisie » et traité ici. Ce taxon est dans Flora europaea érigé au rang d'espèce dans la dénomination : C. suffruticosum (Griseb.) Ronninger.
Pour favoriser le bourgeonnement des plaies anciennes on emploie la plante sèche et réduite en poudre, signale BOUQUET (1921) qui note de plus que la pommade, où entre de la noix de galle, du sulfate de cuivre et de la poudre de centaurée (Erythraea centaurium), est réputée être un bon cicatrisant pour les fistules et les ulcères anciens. Au Maroc (GATTEFOSSÉ, 1921) la tisane de « petite centaurée » (Erythraea centaurium var. suffruticosa Batt.) est très employée pour combattre les fièvres, l'anémie, les empoisonnements et soigner les maladies d'estomac. Au Maroc encore, la « petite centaurée » (Erythraea suffruticosa) est très appréciée comme tonique amer en pharmacie, dans la fabrication des apéritifs et de certaines bières (GATTEFOSSÉ, 1957). BURNET, 1939 a relevé que Centaurea suffruticosa était à Korbous en Tunisie, employé à la préparation d'une tisane particulière. La « centaurée » signalée ne correspondant à rien sur le plan nomenclatural et nous pensons que la plante concernée est peut-être Centaurium suffruticosum qui, croissant dans la région, est de plus, réputée dépurative. PARIS et MOYSE (1971) donnent les synonymies suivantes : Erythraea centaurium Pers. = Centaurium minus Mœnch = Centaurium umbellatum Gilib., pour la « petite centaurée » qu'ils disent être un remède populaire employé comme fébrifuge, tonique amer, stimulant de la digestion et dépuratif. Les mêmes auteurs notent que la plante fraîche entre dans des préparations homéopathiques et que la drogue est employée en médecine vétérinaire et dans la préparation de vermouth. Les vertus de tonique amer et de dépuratif de cette espèce sont aussi signalées par LEMORDANT et al. (1977). |
Références
- Dandy, J. E., 1958. List of British vascular plants. London, British Museum (Natural History) and the Botanical Society of the British Isles. XVI + 176 pp.
- Dambourney, Louis-Alexandre, 1786. Recueil de procédés et d'expériences sur les teintures solides que nos végétaux indigènes communiquent aux laines & aux lainages. Paris, De l'imprimerie de Ph.-D. Pierres, premier imprimeur ordinaire du roi. 407 p. Voir sur Pl@ntUse
- Melderis, A., 1972. Taxonomic studies on the European species of the genus Centaurium Hill. Bot. J. Linn. Soc., 65: 224-250.
- Pringle J.S., 1987. (877) Proposal to reject the name Centaurium minus Moench (Gentianaceae). Taxon, 36: 482-483.