Camomille (Cazin 1868)
Sommaire
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Camomille romaine
Nom accepté : Chamaemelum nobile
Chamæmelum odoratum. Dod. — Chamæmelum nobile, seu leucanthemum odoratius. Bauh. — Chamomilla romana. Offic. — Chamæmelum romanum. Murr.
Camomille noble, — camomille odorante.
Synanthérées. — Sénécionidées. Fam. nat. — Syngénésie polygamie superflue. L.
Cette plante vivace (Pl. XI), très-commune dans les climats chauds et tempérés, croît sur le sol de la France, dans les lieux secs, sablonneux, le long des grandes routes, sur les rives de la Loire, de l'Indre, du Cher, de la Mayenne, etc. On la trouve aux environs de Paris, à Meudon, à Yerres.
Description. — Racine fibreuse, chevelue. — Tiges de 30 à 35 centimètres, étalées, presque couchées, rarement dressées, nombreuses, faibles, anguleuses, un peu alternes, sessiles, composées de beaucoup de découpures linéaires, courtes, aiguës, vertes. — Fleurs blanches, groupées en capitules, solitaires à l'extrémité des rameaux, à réceptacle très-bombé, longuement pédonculées (juillet-septembre). — Calice commun, hémisphérique, imbriqué d'écailles linéaires, serrées. — Corolle radiée, dont le disque, formé de fleurons jaunes, hermaphrodites, tubulés, à cinq dents, est entouré et comme couronné par des demi-fleurons blancs femelles, ordinairement 3-dentés, et posés, ainsi que les fleurons, sur un réceptacle conique, alvéolé, garni de paillettes lamelleuses. — Fruit consistant en plusieurs akènes oblongs, nus, sans aigrettes, situés sur le réceptacle commun, et environnés par le calice persistant.
Parties usitées. — Les capitules ou les fleurs ; quelquefois l'herbe entière.
Culture. — C'est la variété à fleurs doubles que l'on cultive ; elle se multiplie par marcottes enracinées au printemps. Les sarclages, répétés jusqu'à ce que la plante soit parvenue à étouffer les herbes parasites, sont les principaux soins qu'elle demande. Plantée au commencement de mars, la camomille fournit dès les premiers jours de juin une récolte qui se continue jusqu'en septembre. Les premières fleurs sont semi-doubles : mais à mesure que le terme de la récolte approche, elles deviennent tout à fait doubles, et sont alors beaucoup plus recherchées dans le commerce à cause de leur blancheur, acquise cependant au préjudice de leurs propriétés.
Récolte. — Quand on récolte les fleurs, ce qui a principalement lieu en juin et juillet, on ne doit donc pas choisir les plus belles ni les plus grandes, mais les plus petites et les moins blanches. L'épanouissement des fleurs influe beaucoup sur leur blancheur. Cependant, en général, il vaut mieux les cueillir aux trois quarts ouvertes, surtout quand on craint un orage. Ordinairement on les récolte sur place. Les cultivateurs en font de petites bottes en conservant les tiges, et les vendent aux herboristes et aux pharmaciens, qui les font sécher en couches très-minces, à l'étuve ou au soleil. On se sert avec avantage, pour cette opération, de châssis revêtus en toile, à la surface desquels on a collé du papier gris. Pour les conserver, le mieux serait probablement de comprimer les fleurs dans des tonneaux garnis intérieurement de papier bien collé, placé dans un lieu sec, frais et obscur. Un des avantages de la culture de la camomille en plein champ est de n'être pas attaquée par les bestiaux. La camomille à fleurs simples, récoltée dans les lieux arides, où elle croît spontanément, est préférable, sous le rapport des propriétés thérapeutiques, à celle que l'on obtient par la culture et dont les fleurs doublent.
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On substitue quelquefois à la camomille romaine les fleurs de matricaire, celle de camomille fétide ou maroule, de camomille des champs. Pour reconnaître cette fraude, il suffit de se rappeler que la camomille romaine a des paillettes entre les fleurons, que le tube du fleuron se prolonge sur l'ovaire, et qu'elle n'a pas d'appendice jaune à la base du demi-fleuron.
Propriétés physiques et chimiques. — Les fleurs de camomille, telles qu'on les trouve dans le commerce, quand elles ont été bien récoltées et bien conservées, sont blanches, d'une odeur aromatique assez agréable et d'une saveur très-amère, chaude et balsamique. Elles contiennent une huile essentielle d'une belle couleur bleu céleste, un principe gommo-résineux, du camphre et un peu de tannin. L'eau et l'alcool dissolvent les principes actifs.
(Pattori[1] a trouvé dans les capitules un acide qu'il a nommé anthémique et une base, l’anthémine. Cette base présente des cristaux inodores et insipides, à réaction alcaline, peu soluble dans l'eau froide, insoluble dans l'alcool et l'éther, très-soluble dans l'acide acétique.)
Substances incompatibles. — La solution de gélatine, l'infusion de quinquina, le sulfate de fer, l'azotate d'argent, le bichlorure de mercure, les sels de plomb.
A L'INTÉRIEUR. — Infusion, 4 à 8 gr. ; 2 à 4 gr. pour faciliter le vomissement ; 8 à 15 gr. comme fébrifuge. |
(inusité), comme tonique ; 1 à 4 gr. comme fébrifuge, en bols, pilules, etc. |
La camomille entre dans l'élixir de vitriol de Mynsicht, dans l'essence carminative de Wedeluis.
Il n'est pas inutile de faire connaître que les propriétés de la camomille romaine varient suivant la forme que l'on donne au médicament ; ainsi, la décoction, l'extrait, la conserve, la teinture, sont particulièrement toniques ; tandis que l'eau distillée, le sirop, l'infusion, sont plutôt excitants et antispasmodiques, en raison du principe volatil qu'elles retiennent.
Les fleurs de la camomille romaine sont toniques, stimulantes, fébrifuges, anthelmintiques, emménagogues, antispasmodiques. Elles réunissent les qualités des toniques fixes et des excitants diffusibles ; à cause de leur action sur le système nerveux, elles tonifient les organes sans produire d'éréthisme. Elles conviennent dans les langueurs d'estomac, les digestions difficiles, les coliques venteuses, la dyspepsie, l'hypocondrie, la diarrhée atonique, les fièvres muqueuses, putrides, continues ou intermittentes, l'aménorrhée, l'hystérie, la chlorose, les affections vermineuses.
L'infusion de camomille favorise l'action des émétiques. A grande dose, cette infusion est elle-même vomitive. Les Anglais et les Suédois la boivent chaude coup sur coup pour se faire vomir.
La camomille romaine est un des meilleurs fébrifuges indigènes. Galien dit que les sages de l'Egypte la dédièrent au soleil à cause de son efficacité contre les fièvres. Du temps des Grecs, disent Mérat et Delens, c'était sous le nom de parthenion, le remède employé contre les fièvres intermittentes, le quinquina de cette époque. Dioscoride recommande la poudre des fleurs
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- ↑ American Journal of Pharmacy, IX, p. 384.
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pour ôter les accès de fièvres. Prosper Alpin[1] a fait l'éloge de ce fébrifuge. Ray recommande le mélange suivant pour arrêter les accès de fièvre intermittente : Succi chamæmeli cochlearia duo vel tria cum guttalis aliquot spiritus vitrioli in jusculo exhibitus in febre quacunque intermittente, paulo ante accessum, instantem paroxismum plerumque avertit et aufert. Il est à remarquer que cet auteur faisait prendre le suc de toute la plante.
Hoffmann préférait les fleurs de camomille au quinquina dans le traitement des fièvres intermittentes rebelles. Cullen administrait ces fleurs en poudre à la dose de 2 à 4 gr. dans l'intermission. Il observe que lorsqu'elles purgent elles n'ont point d'effet sur la fièvre. Schulz[2] rapporte l'observation d'une fièvre intermittente quarte, qui, après avoir duré pendant trois ans et résisté à une foule de moyens puissants, guérit enfin par la fleur de camomille en poudre. Morton rapporte que son collègue Coyth avait fréquemment à se louer de la fleur de camomille finement pulvérisée dans les fièvres intermittentes, et qu'il considérait ce remède comme l'égal du quinquina. Morton lui-même affirme avoir guéri des fièvres intermittentes au moyen de ce médicament, associé à l'antimoine diaphorétique et au sel d'absinthe, dans les proportions suivantes : Fleurs de camomille finement pulvérisées, 1 gr. 20 centigr. (plus ou moins selon l'âge) ; antimoine diaphorétique et sel d'absinthe de chaque 60 centigr. à prendre en une fois dans la tisane, dans un julep tempérant, ou en bol avec le sirop d'œillet, ou sous une forme de pilules avec un mucilage, de six heures en six heures, pendant deux ou trois jours.
Bodart place la camomille romaine aux premiers rangs des fébrifuges indigènes ; il cite à l'appui de cette assertion plusieurs observations de fièvres intermittentes guéries par elle, après avoir résisté au quinquina. L'espèce d'oubli où cette plante est tombée, dit cet auteur, vient de deux causes : la première, parce qu'on donne la préférence à la camomille romaine à fleur double, cultivée dans les jardins ; la seconde, parce qu'on vend souvent pour cette fleur la matricaire à fleur double, qui lui ressemble beaucoup. Le sceptique Chaumeton lui-même[3] affirme que l'infusion simple ou vineuse des fleurs de camomille romaine a presque toujours été l'unique remède avec lequel il a combattu les pyrexies périodiques printanières, et il dit qu'il a eu mille fois l'occasion de confirmer l'efficacité de ce moyen. Dubois, de Tournay, a guéri, au moyen de la poudre de camomille, donnée à la dose de 4 gr. chaque jour dans l'intervalle des accès, une fièvre tierce qui durait depuis trois mois et avait résisté au sulfate de quinine.
J'ai administré la poudre de fleurs de camomille romaine dans trois cas de fièvre intermittente tierce. Elle a réussi dans deux cas ; le troisième a cédé promptement à l'emploi de l'écorce de saule blanc. J'associe souvent avec avantage la camomille à d'autres fébrifuges indigènes, tels que la chausse-trappe, la petite centaurée, l'absinthe, l'écorce de saule, la quinte-feuille, la benoite, etc. Ces mélanges réussissent généralement mieux que les fébrifuges pris isolément, surtout lorsqu'on a le soin de combiner les principes amers aux astringents et aux aromatiques. On s'est trop préoccupé de la recherche d'un succédané exclusif du quinquina, d'un succédané possédant à lui seul toutes les qualités de l'écorce du Pérou, agissant aux mêmes doses et avec la même promptitude : il faut, si l'on veut réussir, ne point s'arrêter à la comparaison, prendre les fébrifuges indigènes pour ce qu'ils sont, les administrer à forte dose, en composer des formules appropriées aux circonstances morbides, les appliquer à propos, et en continuer l'usage assez
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- ↑ Medic. ægypt., lib. IV, p. 315.
- ↑ Dissert. de febr. interm. cura antiq.
- ↑ Dictionnaire des sciences médicales, t. III, p. 522.
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longtemps. (Barillean[1] a traité grand nombre de fébricitants avec succès par l'infusion de camomille iodée) (30 gouttes d'iode pour 100 gr.).
« Ce qu'il y a de bien singulier dans l'histoire de quelques fébrifuges indigènes et de la camomille en particulier, disent Trousseau et Pidoux, c'est qu'ils manifestent leur puissance dans le cas où l'antipériodique par excellence, le quinquina, a complètement échoué. On aurait tort de conclure de ces faits exceptionnels que la camomille et ses analogues combattent plus énergiquement les fièvres d'accès que le quinquina, et doivent lui être préférés ; mais il faut avouer que certains organismes ou certaines fièvres ne sont pas modifiables par cet agent thérapeutique et ne résistent pas à tel ou tel, la camomille, par exemple ; non que celle-ci soit plus héroïque, mais parce qu'elle est autre, et que l'inertie apparente du quinquina n'est ici que relative à une idiosyncrasie, de même que l'activité apparente de la camomille n'est relative qu'à cette même idiosyncrasie. C'est ainsi qu'un simple changement d'habitation, une légère émotion morale, font cesser une habitude fébrile que n'avaient pu atteindre les plus fortes doses de sulfate de quinine. »
Je mets fréquemment en usage l'infusion de camomille noble dans le traitement des fièvres typhoïdes. Je fais verser 500 gr. d'eau bouillante sur 8 à 15 gr. de fleurs, et j'ajoute quelquefois à cette infusion 30 à 60 gr. de bon vin blanc ou un peu d'eau-de-vie, d'eau de fleurs d'oranger, ou quelques gouttes d'éther, suivant l'indication qui se présente.
L'infusion de camomille est vulgairement employée dans la colique venteuse ou spasmodique. Légèrement sucrée et prise chaude par petites tasses, elle calme les accès d'hystérie, dissipe les flatuosités, les bâillements, les spasmes qui les accompagnent, et provoque une douce moiteur, presque toujours salutaire. Elle est également utile dans la goutte vague, surtout quand celle-ci se porte à l'estomac. En pareil cas, je me suis très-bien trouvé de l'administration de l'infusion de camomille avec addition d'un peu de racine d'angélique ou de semence d'anis. Cette même infusion convient aussi dans le trouble des digestions, les douleurs nerveuses de l'estomac. Un malade[2], après avoir éprouvé dans l'estomac des douleurs périodiques ou crampes, pendant plusieurs années, fut guéri par l'emploi de l'huile essentielle de camomille que lui donna le docteur Budig, à la dose d'une goutte soir et matin sur du sucre de lait. Dès le quatrième jour le mal avait cessé.
Lecointe[3] a employé avec un succès remarquable contre certains cas de névralgies faciales, à type périodique ou non périodique, la camomille en poudre ou en infusion concentrée, après l'essai infructueux d'autres médications préconisées.
« La camomille, dit Lecointe, est un médicament précieux : produit indigène, elle est d'un prix plus modeste, et peut dans certains cas suppléer avantageusement l'écorce du Pérou ; elle lui est même préférable dans les affections névralgiques qui ne reconnaissent pas pour principe une fièvre paludéenne. Mais, pour en obtenir les effets, il faut la prescrire en poudre au moins à la dose de 4 gr. ou bien en infusion concentrée, et ne pas gorger les malades d'une eau chaude à peine aromatisée par quelques fleurs parcimonieusement déposées au fond d'une théière. »
L'huile de camomille par digestion n'est usitée qu'à l'extérieur, en frictions et en embrocations sur l'abdomen, contre le météorisme, celui surtout des fièvres graves, où l'on craint l'emploi interne des excitants. On en frictionne les membres affaiblis par la goutte et le rhumatisme. On l'emploie aussi comme véhicule de liniments calmants, antispasmodiques, camphrés,
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- ↑ Bulletin de la Société médicale de Poitiers, 1858.
- ↑ Journal de Hufeland, novembre 1826.
- ↑ Bulletin général de thérapeutique, t. XLVI.
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laudanisés, etc. Je l'ai employée plusieurs fois avec avantage à l'intérieur comme vermifuge, à la dose d'une cuillerée à bouche, seule ou mêlée avec un peu de suc de citron et d'eau de menthe.
On prépare avec la camomille des lavements, des calaplasmes, des lotions, des bains aromatiques, stimulants, antispasmodiques, etc.
(Ozanam s'en sert en applicalions sur les plaies récentes ; selon lui, ce serait un cicatrisant de premier ordre.)
Camomille puante
Nom accepté : Anthemis cotula
Chamæmelum fœtidum. Bauh. — Cotula fœtida. Black. — Buphtalmum minus. Cord.
Camomille fétide, — maronte, — camomille cotule, — bouillot, — amouroche, anthemide puante.
Synantherées. — Sénécionidées. Fam. nat. — Syngénésie polygamie superflue. L.
Plante annuelle de la même famille que la précédente, extrêmement commune le long des chemins, des ruisseaux, des mares, dans les champs incultes ou cultivés.
Description. — Tige de 2 à 5 décimètres, droite, rameuse, presque glabre. — Feuilles bipinnatifides, à segments étalés, linéaires. — Fleurs et capitules solitaires, composées de fleurons hermaphrodites, à limbe 5-lobé, jaunes et très-serrés sur le réceptacle conique ; demi-fleurons blancs, étalés, à trois dents obtuses, femelles et stériles à la circonférence (juin-septembre).
Culture et récolte. — Comme la camomille romaine.
La camomille puante, d'une odeur fétide, pénétrante, désagréable et d'une saveur amère, est excitante, antispasmodique, antihystérique, carminative. Cette plante, trop négligée, et que l'on peut se procurer si facilement, peut être employée avec avantage dans les névroses, et surtout dans l'hystérie, la gastralgie, l'entéralgie. Peyrilhe l'ordonnait avec succès, à forte dose, contre les fièvres intermittentes rebelles au quinquina. On sait que quelquefois ces fièvres sont entretenues par un état nerveux qui cède à l'emploi des sédatifs et des antispasmodiques, après avoir résisté aux fébrifuges amers et astringents, et même au quinquina. L'infusion des fleurs donnée avant le frisson, dit Roques, guérit les fièvres intermittentes simples aussi bien que l'absinthe, la camomille romaine, la petite centaurée, etc. Zimmermann place l'infusion de la camomille fétide après l'opium pour dissiper les douleurs de la dysenterie. Il la considère aussi comme antiseptique. Gilibert l'a conseillée contre les scrofules. On l'emploie souvent pour provoquer l'écoulement des règles, et pour combattre les accidents nerveux, particulièrement ceux qui ont leur point de départ dans l'utérus. Bodart la regarde comme l'un des meilleurs succédanés de l'assa-fœtida. Elle m'a réussi dans la dysménorrhée nerveuse et dans la gastralgie qui s'accompagne de flatuosité, qu'elle dissipe très-promptement. Dubois, de Tournay, s'est aussi très-bien trouvé de l'infusion de cette plante dans des pneumatoses des voies digestives qui avaient résisté pendant longtemps à tous les remèdes appropriés.
Camomille des champs
Nom accepté : Anthemis arvensis
CAMOMILLE des champs. (Anthemis arvensis, L.) Cette camomille exhale une odeur moins forte, mais elle a une amertume prononcée. D'après plusieurs observations recueillies à la campagne. Roques n'hésite pas à l'admettre au rang de nos fébrifuges indigènes. Tournon[1] a guéri un bon nombre de fièvres intermittentes avec la camomille des champs. On la substitue souvent à la matricaire.
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- ↑ Flore de Toulouse.
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Camomille des teinturiers
Nom accepté : Cota tinctoria
CAMOMILLE des teinturiers, œil-de-bœuf. (Anthemis tinctoria, L.) — Elle est rarement mise en usage, quoiqu'elle ait des propriétés analogues à celles des espèces précédentes. Elle fournit à la teinture une couleur jaune.
Camomille commune
Nom accepté : Matricaria chamomilla
CAMOMILLE commune ou d'Allemagne. (Matricaria chamomilla, L.) Voyez l'art. Matricaire.