Baklet el-h’amkâ (Ibn al-Baytar)
|
Nom accepté : [[]]
[1-244]
C’est le légume béni *5^Uii *.Vib; le légume émollient iCuAi! i00b; le ferfedj ±ri, leferfedjin ^4-y> et le rtc//7a &V=-,JI.
- GALIEN, livre VI.
- DIOSCORIDES, livre II.
- Hippocrate.
- Masserdjouih. Le pourpier combat les aphtes et les ardeurs qui surviennent -à la bouche des enfants.
- IBN MASSOUIH. Il a la propriété d’éteindre l’appétit vénérien.
- Massîh. En frictions sur les verrues, il les fait disparaître.
- HOBEÏCH. Son suc, employé frais en lavement, combat l’afflux de la bile aux intestins et resserre le ventre relâché par un écoulement d’humeurs citrines. La graine est froide, visqueuse et légèrement astringente; elle est bonne contre les calculs, est diurétique et laxative.
- RAZES, dans son Traité des Correctifs des Aliments. Le pourpier est froid. Il éteint la soif, rafraîchit et humecte le ventre. Il convient aux tempéraments chauds et aux fiévreux, introduit dans les vases où sont aussi des substances rafraîchissantes, telles que du verjus k^ya^~. Il est salutaire contre les ardeurs de la vessie. En somme, il convient aux individus chauds dans les pays et les temps chauds. Il est dit, dans le Livre des Propriétés, attribué à Balinas u~li*M : Celui qui met du pourpier dans son lit n’éprouvera ni pollutions, ni songes érotiques.
- AVICENNE. Le suc de pourpier expulse les ténias. Pris avec un peu de miel, il est salutaire contre les fièvres aiguës. Il n’est pas très nourrissant. Il est utile contre les douleurs et les ulcères des reins et de la vessie. Masserdjouih prétend qu’il excite au coït, mais cela ne semble possible que chez les tempéraments chauds et secs. — Autre. Il donne du sperme aux individus chauds et desséchés, en raison de sa nature émolliente .lâXij’XM,
- Livre des Expériences. Il incise le sang ténu. Il étanche la soif causée par la chaleur de l’estomac, du cœur, du foie et des reins, connue sous le nom de diabète u«Ja^l»:>. Il est utile contre les brûlures, employé cuit ou cru sous forme de cataplasme.
A la dernière citation de Razès, il est un mot sur lequel nous avons dû nous arrêter. C'est celui qui se produit dans le texte arabe sous cette forme y*.UjkÀj , et que d’aucuns, entre autres, d’Herbelot, ont pris pour Pline. On lit en effet ces mots dans Pline, XX, 81 : « Venerem inhibet venerisque somn’a;» mais il n’est pas question de l’introduction dans le lit. Nous avons prouvé, dans un travail inséré au Journal asiatique, 186g, que Balinas n’était autre qu’Apollonius de Tyane. M. de Sacy avait déjà mis en avant cette identité. Ajoutons que baklet el-hamkâ signifie : l’herbe insipide, Golius.