Badaouerd (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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- DIOSCORIDES, III, 12. Elle croît dans les montagnes et les endroits marécageux. Elle a les feuilles pareilles à celles du chaméléon blanc, sinon qu’elles sont plus étroites et plus blanches; elle est couverte de poils et a des aiguillons. Sa hauteur dépasse deux coudées. Elle a la grosseur du pouce ou plus encore; elle est blanchâtre, creuse et carrée. Elle porte à son sommet une tête épineuse qui ressemble à un hérisson de mer, sinon qu’elle est moins grosse et allongée. Elle a une fleur purpurine et des graines qui ressemblent à celles du carthame, sinon qu’elles sont plus rondes.
- GALIEN, livre VI.
- DIOSCORIDES.
- EL-MADJOUSSY. Sa racine est plus active que sa feuille. Elle est bonne contre les fièvres anciennes. On l’applique avec succès sur les piqûres de scorpion.
- ANONYME. On fait avec succès des frictions avec sa racine sur une tète affectée d’alopécie. C’est un fait d’expérience.
- AVICENNE. Elle est utile contre les catarrhes chroniques surtout de l’estomac, et particulièrement sa racine. On l’emploie contre les fièvres pituitaires anciennes et provoquées par la faiblesse de l’estomac. On la remplace contre les fièvres anciennes par le fumeterre.
On a beaucoup varié sur la détermination de cette plante, l’Acantha leuké des Grecs, Spina alba des latins. On a mis en avant des echinops, des cirsium, des sylibum, etc. On s’est aussi arrêté à l’Onopordon acanthium, et c’est l’avis de M. Fée. Fraas admet l’Acanthus ferox. — Dioscorides ne dit pas la tige carrée.