Andrakadraka (Pharmacopée malagasy)

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Anangoaika
Rakoto, Boiteau, Mouton, Eléments de pharmacopée malagasy
Anémone pulsatille
Figure 46 : Andrakadraka : Trachylobium verrucosum, aspect d'un rameau fleuri.
Figure 47 : Trachylobium verrucosum : détail d'une fleur ; 3. Fruit ; 4. Bouton floral ; 5. Coupe verticale du bouton floral montrant l'enroulement du style ; 6. Détail d'une étamine ; 7. Coupe de la graine.
Figure 48 : Trachylobium : coupe de l'écorce, noter les poches sécrétrices de résine dans le phelloderme.
Figure 49 : Principaux constituants de la résine de Trachylobium : 1. Epoxyde de caryophyllène ; 2. Béta-sitostérol ; 3. (—) -Hydroxy-16-alpha-kaurane ; 4. Trachylobanol ; 5. Acide hydroxytrachylobanique ; 6. Acide acétoxytrachylobanique ; 7. Acide trachylobanique ; 8. Acide acétoxykaurénique ; 9. Acide kaurénique ; 10. Acide isokaurénique ; 11. Acide zanzibarique (d'après Ourisson et coll. in Bulletin Société Chimique de France, 1965, n° 10).

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Notice 36 - ANDRAKADRAKA

Nom scientifique : Trachylobium verrucosum Oliver (Légumineuses) (Synonymes : Hymenaea verrucosa Gaertner ; Hymenaea Hornemanniana Hayne ; Hymenaea mossambicensis Klotzsch ; Hymenaea Gaertneriana D. Dietrich ; Hymenaea Hayneana D. Dietrich ; Hymenaea Lamarckiana D. Dietrich ; Trachylobium Hornemannianum Hayne ; Trachylobium Gaertnerianum Hayne).

Noms malagasy : Amalomanta (Betsimisaraka) à Fanivelona près de Nosy-Varika d'après l'échantillon S.F. n° 16114 (1956), sans nom de collecteur ;

Andrakadraka (Betsim.) d'après Heckel, Plantes utiles de Mad. (1910), p. 32 et 365 ;

Halandranto à Mananjary, échantillon in Herb. Paris, sans nom de collecteur.

Hintsinatendro d'après Perrier de la B. n° 14923 à Tampina ;

Mandrirofo d'après Jaofety Bon à Ambohitralanana (Antalaha) sur n° 745 R.N. (1960) et Ch. d'Alleizette n° 1370 (1906) à Tamatave ;

Mandrofo à Tsarahasina (Port-Bergé) d'après échantillon S.F. n° 19.240 (1958) sans nom de collecteur ; et en dialecte betsimisaraka d'après Heckel, loc. cit., p. 143 et 365 ; à Ambila-Lemaitso d'après Tefamila Théodore sur échantillon R.N. 1502 (1948) et d'après Razafimanantsoa L. de G. sur échantillon R.N. 1511 (1948) ;

Mandrorofo d'après Ramarokoto près d' Andevoranto, côte Est, sur n° 1527 R.N. ; dans la forêt de Lokobe à Nosy-Be d'après Rakoto Emile, sur n° 5516 R.N. (1953) ; à Anandrivola (Maroantsetra) d'après Capuron, sur n° 8934 S.F. (1954) ; à Ampaopao (Ambanja) d'après n° 7674 S.F. sans nom de collecteur ; près du terrain d'aviation d'Analalava, côte Ouest, d'après n° 15078 S.F. (1956), sans nom de collecteur ;

Nandrorofo (Betsim.) d'après Drake del Castillo in Grandidier, Botanique, p. 83 ; et d'après Heckel, loc. cit., p. 157 et 365 ;


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Tandrak-ruhi (pour Tandroroho) d'après Chapelier ex H. Poisson : Etude des Manuscrits de Louis-Armand Chapelier, Académie Malgache, p. 94 ;

Tandroho à Antetezana près Tamatave, d'après n° 9591 S.F. (1954) sans nom de collecteur ; d'après G. Cours n° 2.956, le long de la voie ferrée entre Ambila et Tamatave (1946) ; à Vohitrindry (Vohipeno), d'après n° 6363 S.F. (1952) sans nom de collecteur ; à Amboanato près Mananjary d'après n° 9522 S.F. (1954) sans nom de collecteur ; etc.

Tandroroho d'après Chapelier ex. H. Poisson, loc. cit., p. 4, en 1805 ; d'après Drake del Castillo in Grandidier, Botanique, p. 83 ; d'après Heckel, loc. cit., p. 212 et 365, etc ;

Tendroroho nom général sur la côte Ouest d'après Heckel, p. 219 ;

Tsimatsimangoto à Diégo-Suarez d'après Jacob de Cordemoy in Gommes et Résines d'origine exotique, p. 105.

Description

Grand arbre à tronc cylindrique droit atteignant 35 à 40 mètres de haut et jusqu'à 2,50 mètres de circonférence à 1 mètre au-dessus du sol. Les feuilles alternes, à stipules rapidement caduques, sont constituées de deux folioles opposées, courtement pétiolulées, coriaces, entières, ovales à falciformes, à nervure médiane plus ou moins arquée, toujours asymétriques. Les fleurs blanches forment de grandes panicules terminales, à bractées et bractéoles caduques après l'anthèse ; calice à tube turbiné ; à segments imbriqués dans la préfloraison ; pétales libres, contractés en onglet à la base ; 10 étamines libres, à filet légèrement pubescent à la base ; ovaire brièvement stipité, surmonté d'un style très long, filiforme, enroulé en spirale dans la préfloraison ; un seul carpelle ne renfermant que quelques ovules, à placentation pariétale. Le fruit irrégulièrement ovoïde ou oblong, à péricarpe épais coriace, couvert de grosses verrues, est indéhiscent. Il renferme des poches à résine dans l'épaisseur de la paroi. Les graines sont peu nombreuses : 2 ou 3 par fruit.

Cet arbre est assez commun dans les forêts orientales et sur les côtes Nord-Est et Nord-Ouest où il forme souvent des peuplements denses, presque purs, mais exclusivement dans la zone littorale. Sa résine, très anciennement commercialisée sous le nom de Copal de Madagascar, était autrefois l'objet de transactions importantes.

Ce copalier existe également à Zanzibar et sur la côte Orientale d'Afrique, notamment celle du Mozambique.


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Bibliographie botanique

Oliver in Flora of Tropical Africa, vol. II (1871), p. 311 (en note) ; J.G. Baker in Flora of Mauritius and Seychelles (1877), p. 88 ; Engler in Bot. Jahrb., VII (1886) ; Gaertner in De Fructibus, vol. II (1788-1791), p. 306, Tab. 139, fig. 7 ; Lamarck in Enryclopédie Méthodique, Supplément II, p. 373, et Tab. 330 ; Hayne in Flora, 1827, p. 744 ; et in Arzneigewachse, tome IX, Tab. 18 et 19 ; D. Dietrich, Syn. Pl., Vol. II, p. 1473 ; Klotzsch in Peters' Reise nach Mossamb. Bot., p. 21, et Tab. 2 ; Drake del Castillo in Grandidier, Histoire Naturelle, Botanique, p. 83-84 ; etc.

Historique

D'après Drake, loc. cit., p. 84 (en note), la première mention du Copalier à Madagascar figurerait dans un mémoire de Valgny (1767), conservé aux Archives françaises :

« Il y a à Madagascar, écrivait Valgny, une gomme que M. de Lorieux m'a dit être celle que les Chinois appellent Sandrousse et avec laquelle ils font leur vernis ».

Benyowsky, dans une lettre du 2 janvier 1776, parle aussi de la gomme « Sanderousse » comme d'un produit à exploiter pour l'exportation.

Chapelier, dans sa lettre du 15 ventose An XII (8 mars 1804) reproduite dans le Bull. Acad. Malg. VII (1909), p. 106, écrit de son côté :

« La gomme copale, que les Malgaches appellent ditine-tandrouroho, n'a rien qui surprenne quant aux insectes qu'on y trouve puisque dans le temps où cette résine gomme découle le plus abondamment du tronc de l'arbre qui le produit, il est facile d'y faire entrer soi-même non seulement des insectes, mais encore des reptiles en les fixant sur les premières couches encore molles avec des épingles ou des clous, lesquels sont bientôt recouverts et enveloppés par de nouvelles couches ».

G. Fontoynont ajoute en note que le copal lui-même, c'est-à-dire le copal fossile comme nous le verrons plus loin, est connu en Imerina sous le nom de Sandarosy, dérivé de l'arabe, précise-t-il (en fait c'est un mot souahéli provenant lui-même de l'arabe ; il a la même racine que le mot français « sandaraque » qui désigne une autre résine).

La plupart des collecteurs français, notamment Bernier en 1835, désignent généralement l'arbre sous les noms de Copalier ou Vernissier, mais ce dernier auteur sur son n° 213 conservé in Herbier de Jussieu (Paris) ajoute aussi le nom de « Benjoin de Madagascar ».


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Les observations de Chapelier restèrent manuscrites et ce n'est guère qu'en 1841-1842, avec les travaux de Filhol, Perrotet et Virey que nous citons dans la bibliographie, qu'on commence à publier des faits assez précis concernant le Copalier et la résine qu'il produit.

Importance économique

La résine de Copalier, commercialisée sous les noms de « copal de Madagascar », « résine animé », « animé oriental », etc., sur le marché français, avait fait l'objet d'un commerce très antérieur à la découverte de Madagascar par les Européens. C'étaient essentiellement les Arabes et les Indiens qui pratiquaient ce commerce, ou plus exactement ce troc, car cette résine était le plus souvent échangée contre d'autres produits, les paiements en piastres étant surtout réservés aux achats d'esclaves.

Cette résine servait à la préparation des vernis et, comme le note Valgny, était exportée à cet effet jusqu'en Chine. On en distinguait essentiellement deux variétés : les copals verts, en malagasy : ditin-tandroroho (comme le nota très bien Chapelier), directement récoltés sur le tronc de certains copaliers, peut-être à la suite de l'attaque de certains insectes ou champignons parasites du tronc ; et les copals fossiles, appelés en malagasy : sandarosy. Ces derniers, anciennement les plus prisés, après avoir été sécrétés par le tronc et les racines de Trachylobium, s'accumulaient dans le sol, constituant parfois des amas de plusieurs kilogrammes et subissaient des transformations chimiques qui en modifiaient la composition. Ils devenaient très durs et étaient de ce fait particulièrement appréciés pour la préparation des vernis.

Drake del Castillo écrit sans citer ses sources que sous le règne de Ranavalona Ire J. Laborde aurait acheté en une seule année 15000 kilogrammes de copal pour le compte de Lastelle. Il ajoute, d'après A. Grandidier, qu'entre les années 1868 et 1880, les exportations de copal atteignaient chaque année 80 à 90 tonnes par an. Elles avaient une importance économique si considérable que le gouvernement de Rainilaiarivony s'efforça d'organiser le monopole des transactions de ces résines.

Depuis la découverte des résines synthétiques, les copals ont perdu à peu près tout intérêt commercial. Par contre, ils peuvent présenter encore un certain intérêt sur le plan pharmaceutique. Mais ce sont plutôt les copals verts qui sont intéressants pour cette utilisation, et il est même recommandé d'avoir recours au ramassage des fruits dont on peut extraire une résine peu oxydée, plus riche en produits solubles que celle qui s'écoule des troncs et de composition plus constante. Le copal vert qui s'écoule des troncs change en effet de composition au fur et à mesure de son vieillissement, lequel est difficile à apprécier.


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En effet, bien que les canaux sécréteurs de résine soient situés dans la zone superficielle de l'écorce (voir fig. 48) et qu'il soit théoriquement suffisant d'entamer cette écorce pour provoquer la sécrétion de résine, l'expérience ne confirme pas ce fait. Les incisions pratiquées dans la région où se trouvent les canaux sécréteurs ne produisent généralement pas de résine ou seulement des quantités infimes de celle-ci. Ce n'est que beaucoup plus tard, lorsque des agents microbiens ou des champignons, jusqu'ici non identifiés, ont profondément attaqué les tissus de l'arbre que celui-ci se met à sécréter de la résine en abondance. Mais même à ce stade, il est à peu près impossible de recueillir la résine encore liquide. Dès qu'elle arrive au contact de l'air, elle se prend en masses claires, transparentes, à cassure tranchante. Les forestiers considèrent comme très dangereuse la récolte de ces masses de résine, car leurs éclats risquent d'atteindre les yeux de celui qui tente de les détacher et ils ont la réputation de causer des traumatismes graves, comme les éclats du verre.

Aussi est-ce la résine extraite des fruits qui semble la plus recommandable pour les usages pharmaceutiques.

Extraction de la résine des fruits de Trachylobium

Les fruits sont brisés de façon à séparer les graines des coques. Celles-ci sont réduites en poudre. On extrait alors par le benzène à chaud, ou par un mélange de trois parties de chloroforme pour une partie d'éther de pétrole à la température ordinaire. Après distillation du solvant (qu'on récupère en vue d'une nouvelle opération), on obtient la résine. Le rendement est de 3 à 4 p. 100 du poids sec des coques.

Composition chimique

Les résines de Trachylobium avaient été anciennement étudiées par Tschirsch et von Stephan, mais ce n'est que tout récemment, grâce aux travaux de G. Ourisson et ses collaborateurs, que leur composition a pu être précisée.

Ces résines comportent une fraction neutre et une fraction acide. Dans la fraction neutre, ont été identifiés : l’epoxyde du caryophyllène ; P.F. = 63°, le béta-sitostérol, P.F. = 137°, le (—)-hydroxy-16-alpha-kaurane, P.F. = 210°, (α)D -45° et le trachylobanol, P.F. = 130°, (α)D -42°.

Dans la fraction acide, les acides : hydroxytrachylobanique, P.F. = 268°, (α)D -72°, acétoxytrachylobanique, P.F. = 196°, (α)D -58°, trachylobanique, P.F. = 112°, (α)D -41°, acétoxykaurénique, P.F. = 135°, (α)D -70°, kaurénique, P.F. = 121°, (α)D = 0, zanzibarique, P.F. = 205°, (α)D -17.


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Malgré le nombre considérable des constituants ainsi reconnus, dont plusieurs se sont avérés nouveaux et ont nécessité une étude de structure, il reste encore beaucoup à faire pour une connaissance complète de ces résines. Ourisson et ses collaborateurs notent eux-mêmes que l'ensemble des constituants connus ne représentent pas plus de 15 p. 100 du poids de la résine mise en oeuvre. Les autres constituants, vraisemblablement des produits de polymérisation, sont beaucoup plus complexes et nécessiteront encore d'autres études.

Ajoutons que Tschirsch et von Stephan avaient isolé de l'écorce de Trachylobium un mélange d'alcaloïdes qui n'a pas été étudié depuis lors et mériterait de l'être.

Indications thérapeutiques et posologie

La résine des fruits de Mandrorofo, préparée comme nous l'avons décrit, puis réduite en poudre fine, peut être administrée à la manière du copahu dans le traitement de la blennorragie à la dose de 10 à 15 grammes par 24 heures.

Ce traitement réduit les douleurs et prévient, dans une certaine mesure, les accidents secondaires.

Bien que l'emploi des antibiotiques ait modifié profondément les habitudes thérapeutiques dans le traitement de cette maladie, le recours à des médicaments locaux, tels que les résines, peut encore, dans certains cas, rendre des services et tout au moins prévenir certaines complications d'une affection vénérienne encore trop répandue.

Emplois

On pourra en outre utiliser cette résine à la préparation des emplâtres caoutchoutés adhésifs.

A cet effet, nous préconisons la préparation suivante :


grammes
Essence d'Eucalyptus de Madagascar 75
Résine de Mandrorofo 100
Résine de Ramy 100
Cire d'abeille 60
Oxyde de zinc 200
Caoutchouc naturel (kidroa ou barabanja) 300
Essence de girofle 100
Ether de pétrole q.s.


Faites liquéfier au bain-marie électrique, en évitant toute présence de flamme, le mélange des essences et résines, ces dernières préalablement réduites en poudre, en agitant constamment pour faciliter l'opération.


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Lorsque la fusion est complète et le mélange bien homogène, ajoutez de l'éther de pétrole (environ 3 litres), pour que le produit final reste suffisamment ductile pour être étalé. Ajoutez le caoutchouc naturel fraîchement récolté et laissez dissoudre en récipient bien clos, en agitant fréquemment. Lorsque la dissolution du caoutchouc est complète, incorporez l'oxyde de zinc, en agitant, de façon à obtenir un mélange bien homogène.

C'est cet emplâtre qui est étalé sur du tissu approprié pour la préparation du sparadrap.

On peut, si l'on désire lui conférer des propriétés médicamenteuses, lui incorporer en outre des antibiotiques d'origine fongique (pénicilline, etc.).

Comme on le voit, une telle préparation, qui est fréquemment employée dans les services d'urgence, pourrait être entièrement réalisée à base de produits malagasy.

Bibliographie générale

  • Filhol (E.) : Faits pour servir à l'étude de la résine copal, un vol., Paris, 1841.
  • Perrotet : Note concernant l'arbre qui donne la gomme copal du commerce : Trachylobium verrucosum, in Journal de Pharm. (Paris), 1842, p. 406-409 ;
  • Virey : Eclaircissements relatifs à l'arbre qui donne la résine copal dure orientale, in Journal de Pharm., 1842 p. 524-525.
  • J. de Cordemoy : Les copals, in Gommes et Résines d'origine exotique, Paris (Challamel édit.), 1900, p. 102-113 ;
  • Anonyme : Le copal de Madagascar, in Revue de Madagascar, 1904.

Travaux chimiques sur les résines de Trachylobium

  • Tschirsch (A.) et Stephan (O. von) : in Archiv. der Pharm., 234, 1896, p. 552 et suiv.
  • Hugel (G.), Lods (L.,), Mellor (J.M.), Theobald (D.W.) et Ourisson (G.) : Diterpènes des Trachylobium ; I. Introduction générale ; isolement du kauranol et de huit diterpènes nouveaux, in Bull. Soc. Chim. France, 1965, no 10, p. 2882-2887 ; d° — : II — Structure des diterpènes tétra et penta-cycliques de Trachylobium, in Bull. Soc. Chim. France, 1965, n° 10, p. 2888-2894 ;
  • Hugel (G.), Lods (L.), Mellor (J.M.) et Ourisson (G.) : Diterpènes de Trachylobium ; III — Réaction des dérivés trachylobaniques, in Bull. Soc. Chim. France, 1965, n° 10, p. 2894-2902 ;


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  • Hugel (G.) et Ourisson (G.) : Diterpènes de Trachylobium ; IV — Structure et stéréo-chimie de l'acide zanzibarique, Bull. Soc. Chim. France, 1965, n° 10, p. 2903-2908.