Aihougân (Ibn al-Baytar)
De PlantUse Français
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Nom accepté : [[]]
[1-179]
- On dit que c’est la roquette sauvage xxx xxx.
- Abou ‘l-Abbâs En-Nebâty. C’est une plante connue des Arabes. Je l’ai vue dans la vallée d’A’roûs. Sa feuille tient le milieu entre celle de l’arroche sarmaq et celle du chou. Il sort de la naissance des feuilles des tiges, longues d’environ la hauteur de l’homme, plus ou moins, pareilles de forme et de couleur à celles de l’arroche. Elles se divisent en rameaux qui portent à leurs sommets des fleurs pareilles à celles du chou, mais plus petites. Le fruit ressemble aussi à celui de l’arroche xxx xxx, sinon qu’il est plus grand et plus large ; son extrémité est pointue. Il contient des graines pareilles à celles du chou, mais un peu plus petites. Le goût de la plante est celui de la roquette et de la moutarde blanche, de même que l’odeur. Abou Hanîfa et d’autres en ont parlé, mais sa description n’est pas complète.
Ibn el-Beithâr nous dit que cette plante est la roquette sauvage, mais il ne s’ensuit pas que cette plante soit une eruca, ce serait peut-être plutôt, vu sa grande taille, une espèce de moutarde. Nous croyons que l’auteur lui-même n’avait pas d’opinion faite, ce qu’il exprime à la fin du paragraphe par les termes xxx xxx xxx. On lit dans le ms. 1071 une note empruntée à Abou Ziâd par Abou Hanîfa, et suivant laquelle le vrai nom de la roquette sérait nehok xxx, mot auquel Lebid, un des auteurs des Moallaka, aurait donné la forme de aihogân al-āīhuqān, pour satisfaire à la prosodie.