Acacia nilotica (Criquet)

← Acacia ehrenbergiana

Duranton, Foucart & Gay, Florule des biotopes du Criquet pèlerin, 2012

Acacia senegal →

En hachuré, distribution géographique de l'espèce Acacia nilotica selon la zonation écoclimatique de l’Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest (légende).

Acacia nilotica (L.) Willd. ex Del.

Famille : F-mimosaceae

Basionyme : Mimosa nilotica L. (1753)

Synonymes : Acacia arabica (Lam.) Willd. (1806), Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile, Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile, Acacia nilotica Roberty, Acacia scorpioides (L.) W. Wight, Acacia scorpioides (L.) A. Chev., Acacia nilotica (Schumach. & Thonn.) Roberty (1948), Acacia nilotica (Benth.) Brenan, Acacia nilotica (Benth.) Brenan, Acacia nilotica Brenan, Acacia nilotica (Vatke) Brenan (1957), Acacia nilotica (Benth.) Brenan (1957), Mimosa arabica Lam. (1783), Mimosa scorpioides L. (1753)

Type physionomique : Arbre/arbuste ou ligneux haut

Description : Forme de grands arbres atteignant 15-20 mètres de haut, au tronc noir et à la cime plus ou moins globuleuse. Écorce gris sombre, crevassée. Feuilles vertes, bipennées, à 3-6 paires de pinnules, portant chacune 10-25, voire 35 paires de foliolules. Fleurs jaunes, réunies en glomérules sphériques, eux-mêmes associés en grappes terminales. Fruits : gousses plus ou moins droites, assez étranglées entre les graines (cela conduit, entre autres, à distinguer plusieurs taxons infra-spécifiques). Riches en tanins, ces gousses sont utilisées pour tanner certains cuirs.

Biogéographie : Espèce soudano-zambézo-deccanienne.

Type biomorphologique de Raunkier : Méso-phanérophyte.

Port : Ligneux haut.

Préférences édaphiques : Espèce des sols lourds.

Préférences hydriques : Espèce tropo-hygrophile.

Tolérance aux sels : Non.

Milieux : Plante caractéristique des mares temporaires sahéliennes où elle forme de petites “forêts”. Présente également dans les oueds stagnants et les dépressions inondables. Rare en milieu saharien.

Références bibliographiques :

OZENDA P., 2004. – Flore et végétation du Sahara. 3ème éd. (mise à jour et augmentée). – CNRS : Paris. p. 283/548

QUÉZEL P. & SANTA S., 1962. – Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. – Centre National de la Recherche Scientifique : Paris. p. 557

BARRY J.P. & CELLES J.C., 1991. – Flore de Mauritanie. – Institut Supérieur Scientifique de Nouakchott/Université de Nice (France). p. 211

Intérêt pour le Criquet pèlerin

Peut fournir abri et nourriture lors des invasions.