Aaronsohnia pubescens
Aaronsohnia pubescens
(Desf.) K.Bremer & Humphries
Ordre | Asterales |
---|---|
Famille | Asteraceae |
Genre | Aaronsohnia |
2n =
Origine :
sauvage et cultivé
Français | ' |
---|---|
Anglais | ' |
Sommaire
Description
Noms populaires
Classification
Aaronsohnia pubescens (Desf.) K.Bremer & Humphries (1993)
synonyme :
- Otoglyphis pubescens (Desf.) Pomel (1874)
Cultivars
Histoire
Usages
Si cette « matricaire » est surtout employée, au Sahara, pour parfumer et conserver le beurre, du fait de la propriété antioxydante qui lui est reconnue, elle a cependant en plus quelques usages en médecine populaire.
Dans le cadre des emplois thérapeutiques, Trotter (1915) puis Piana (1939) notent que les gastralgies fréquentes sont soignées à l'aide d'infusions de Chlamydophora pubescens (« guetoufa ») alors que Maire et Savelli (1915) soulignent que l'on soigne les rhumatismes par des frictions de Peganum harmala et l'absorption de viande de mouflon ou de « dhob » (nom arabe de Uromastix acanthinurus, fr. = fouette queue) en mélange avec de l'ail et du Matricaria pubescens (« ouazouaz »). De même on utilise « ouazouaz » comme antalgique lors des névralgies dentaires (Cornand, 1958) et en mélange avec du sel pour combattre l'urticaire (Passager et Barbançon, 1956). L'usage de l'espèce (« ouazouaza », « ouazouaz ») pour parfumer le beurre est rapporté successivement par Maire et Savelli (1955), Passager et Barbanço (1956), Cornand (1958), Doreau (1961) mais, c'est Gast, Mautbois et Addam (1969) qui notent de la façon la plus détaillée, son emploi comme agent clarificateur et conservateur de la matière grasse du beurre. |