A'nam (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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- Le Livre dit Er-Rihla. L’a’nam est connu chez les Arabes. On le trouve dans le Hedjâz et dans d’autres pays. C’est une végétation qui pousse sur les branches de Mo uni gheïlân (Mimosa gummifera), du seyâl, JL-ui (Mimosa seyal), du samr,jjp* (Mimosaunguis cati), et autres arbres pareils. Elle sort du corps même des branches de l’arbre sous forme de tige ressemblant à une tige d’amandier, portant des feuilles épaisses, d’un beau vert, grandes comme celles de l’amandier, si ce n’est que leur extrémité n’est pas aiguë, elles sont même un peu plus petites ; quelques-unes ressemblent aux feuilles du loranthus, xxx (n° 360), qui croît aussi en Andalousie et sur le rivage opposé (la côte marocaine, Sj<XxJ!), sur les troncs d’olivier, de grenadier et d’amandier. Toutefois, les feuilles de l’a’nam sont plus astringentes, plus vertes et plus molles. Cette tige se divise aussi en nombreux rameaux, et sur ces rameaux sont des fleurs rouges, contrairement à ce qui a lieu pour le loranthus, qui les a petites et tournant au jaune comme les fleurs de l’olivier ; au contraire, les fleurs de l’a’nam ressemblent à celles de l’amandier, elles sont d’un aspect agréable, un peu allongées, et ont une certaine ressemblance avec la fleur du grand chèvrefeuille, dont elles diffèrent par leur grandeur, leur fermeté, leur rouge plus prononcé. Elles ont aussi quelque ressemblance avec la fleur du grenadier au début de son éclosion. Les parties terminales des fleurs sont écartées. La plante est très-astringente. Les chameaux la recherchent, et on prétend qu’elle apaise leur faim. Les habitants des déserts de l’Arabie lui donnent le nom S aimât, vJjSi (variantes : akbâb, oL5î; aktâb, çàxSI).