A'ïnoun (Ibn al-Baytar)

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O'ud el-o'thâs
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
O'ioun ed-dîka


1611 - A'ïnoun, Globulaire.


Nom accepté : [[]]

[2-487]

  • El-Ghafeky. C’est le nom que l’on donne chez nous à deux sortes de plantes. L’une, que l’on appelle aussi kahla, J^X, et aussi kahlouân, yJjAX, et selîs, ^Aw, est une plante qui a une tige et des rameaux longs, grêles, durs, garnis de feuilles petites, pareilles à de petites feuilles de myrte, et consistantes. La couleur des branches tient du noir et du rouge, et chacune d’elles porte une fleur noire, arrondie comme une pièce de monnaie. La plante croît dans les montagnes. Elle est très-amère. Nos médecins espagnols la connaissent sous le nom de séné du pays, ^«xL \xm. On prétend généralement que c’est le mâhi-zehrè, Sjjby&U.] (n° 2067). Cette plante est chaude et sèche. Elle évacue la pituite et l’atrabile, prise à la dose d’une poignée, en décoction avec des figues. Elle est très-salutaire contre les douleurs coxales. Toutefois elle provoque des nausées et n’est pas d’un emploi sûr. Quant à l’autre plante, elle a des tiges de la hauteur d’environ une coudée, droites, allongées, minces, blanches, issues d’une souche unique et près de la racine. Elle porte des feuilles pareilles à celles de la marjolaine, si ce n’est qu’elles sont plus longues et blanchâtres. A l’extrémité des tiges sont des fleurs jaunes. Cette plante est astringente. Elle croît dans les montagnes. On l’emploie aussi en décoction contre les douleurs du dos, des hanches, et elle est d’un emploi plus sûr que la première espèce.

D’après un auteur algérien, A’bd er-Rezzâk, l’aïnoun est le tasselghâ, UL*ilï, nom que l’on donne en Algérie à la globulaire, Globularia alypum. La description donnée ici de la première espèce convient à la globulaire.