Élathinî (Ibn al-Baytar)
De PlantUse Français
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Nom accepté : [[]]
- C’est le leblâb xxx, ou, selon El-Madjoussy, le leblâb el-ahrach, xxx xxx. Nos compatriotes, en Espagne, lui donnent le nom de chahîmiya, xxx. On l’appelle aussi serâouîl el-tacouc, xxx xxx.
- Dioscorides, IV, 40. C’est une plante dont la feuille ressemble à celle de l’helxine, xxx, sinon qu’elle est plus petite, arrondie et velue. Elle a des rameaux de la hauteur d’environ un empan, sortant au nombre de cinq ou six d’une tige unique, garnis de feuilles et d’un goût acerbe. Elle croît au milieu des moissons de blé et dans les lieux habités.
- GALIEN, livre VI. Elle déterge convenablement et elle est astringente.
- DIOSCORIDES. La feuille de cette plante employée topiquement sur les yeux avec de la bouillie d’orge est excellente contre leurs inflammations, et elle les préserve contre les afflux d’humeurs. Sa décoction prise à l’intérieur suspend les écoulements intestinaux provenant d’ulcères.
- LIVRE DES EXPERIENCES. Le leblâb à feuilles noires et rudes, qui se flétrit sous la pression du doigt, est appelé chahîmiya par quelques botanistes. Il cicatrise les plaies encore fraîches et saignantes. Il calme le gonflement des plaies, soit seul, soit associé à la graisse, à la manière du marrube. Il résout les inflammations et les furoncles, trituré, bouilli avec de l’eau et appliqué localement. Cru et en substance, il est salutaire contre les gerçures des lèvres et les brûlures ulcérées. II cicatrise les plaies lentes à se cicatriser. Employé en injections prolongées, il guérit les abcès. Il est utile contre les hémorrhoïdes qui donnent un écoulement blanc. Trituré avec du plantain, on en exprime le suc et on l’administre seul ou avec de la terre de Sinope dissoute dans de l’eau, pour arrêter les hémorrhagies abdominales quelles qu’elles soient : on le donne à la dose de trois onces, et la terre à la dose de deux drachmes. Trituré avec de la graisse et appliqué après la circoncision des enfants, il est salutaire et hâte la cicatrisation de la plaie.
On est unanime à faire de l’élaline de Dioscorides une linaire, seulement on ne s’accorde pas sur l’espèce. Les uns, tels que Fraas, en font la linaire grecque ; d’autres, la linaire élatine. M. Fée y voit l’Antirrhinum elatine, Sprengel en fait la Linaria spuria. Quant au leblâb, qui signifie toute plante grimpante, il est ici le synonyme du grec helxinè, que l’on s’accorde à considérer comme le liseron, Convolvulus arvensis. Freytag (I, 59) traduit, xxx, elatine simplement par Convolvulus magicus. Quant à xxx, notre ms donne, xxx ; on lit chez Dietz xxx. Au lieu de xxx xxx, les traducteurs allemands ont lu xxx xxx, et cette lecture se trouve aussi dans le ms. 1025. Le ms. 1071 donne xxx, ainsi que Galland.