Dabîdârya (Ibn al-Baytar)

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Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Dibs


849 - Dabîdârya.


Nom accepté : [[]]

[2-76]

  • Le Livre de l’Agriculture. C’est une plante âcre qui croît dans l’Inde. Elle a une tige ligneuse et lisse (litt. pas rugueuse, ^/^s-^é) , portant des rameaux souples qui montent à la hauteur d’une coudée, qui ressemblent aux feuilles du buphthalme et qui sont d’un vert éclatant. Au printemps apparaît une capsule pareille à celle du coton, non précédée par une fleur, et contenant des graines arrondies et brunâtres, que l’on emploie en les soumettant à la coction. La partie inférieure des rameaux est épineuse; on mange les feuilles fraîches et les rameaux encore tendres, et la saveur en est agréable, malgré son âcreté et une légère amertume. Le bois est employé pour cure-dents et convient aux gencives en même temps qu’il résout les humeurs de la luette. Son odeur rappelle l’odeur de la sabine, mais elle est plus faible. Elle produit sur l’œil une sensation de cuisson. Elle convient aux individus affectés de paralysie, de tic facial et de goutte. On la mange souvent cuite, préparée avec du vinaigre, elle est stomachique. On la mange aussi préparée avec du lait.