Berendjacef (Ibn al-Baytar)

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Bdelion
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Berciaouchân


255 - Berendjacef, Armoise, ApTsaiat’a.


Nom accepté : [[]]

[1-205]

C’est l’artèmèsia U^Ultyl en grec, la chouïlâ 3à_>_j..w en arabe.

  • Dioscorides, III, 1 17. Elle croît surtout, sur les bords de la mer. C’est une plante annuelle qui se rapproche des arbustes et ressemble à l’absinthe. Elle porte une humeur qui s’attache au doigt. Il en est une espèce d’un développement plus complet, ayant des rameaux et des feuilles plus grandes. L’autre a la fleur petite, grêle, blanche et gravéolente; elle fleurit en été. Il y en a qui donnent à une espèce annuelle qui croit sur les bords des terrains desséchés le nom de monocaule. C’est une plante à rameaux grêles, à tige simple et petite, couverte de fleurs d’un jaune de cire, d’une odeur plus agréable que les deux espèces précédemment mentionnées.
  • Galien,-livre VI.
  • Dioscoiudes.
  • Avice^xe. hlle est utile contre la céphalalgie algide, employée topiquement en cataplasme avec emhroca-tion. Cuite à l’étuvée, elle est plus sure. On l’emploie aussi contre les obstructions du nez et le coryza.
  • El-Giiafeky. La fleur jaune est plus active que la hlanche. On l’emploie contre le vertige et le tournoiement en embrocations avec sa décoction. Si on la brûle et que l’on répande les cendres sur les ulcères de la vulve, elle les dessèche. Prise avec du miel, elle tue les lombrics et les vers cucurbitaires.

Le mot berendjacef est persan. On dit aussi behndjaccf, berendjaceb et barendjacef. Dès l’origine, un grand nombre de mots furent empruntes à la langue persane pour l’usage médical. Déjà l’enseignement de la médecine s’était établi en Perse avant l’islamisme; El-Hareth ibn Keleda, un des amis du Prophète, y avail fait des études.