Visnaga daucoides

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Visnaga daucoides Gaertn.

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Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Visnaga

2n =

Origine :

sauvage et cultivé

Français
Anglais


Résumé des usages
  • médicinal


Description

Noms populaires

Classification

Visnaga daucoides Gaertn. (1788)

synonyme :

  • Daucus visnaga L. (1753)
  • Ammi visnaga (L.) Lam. (1779) ("1778") (accepté par GRIN)

Cultivars

Histoire

Usages

Cette espèce est surtout utilisée comme source de la « khelline », alcaloïde aux propriétés vasodilatatrices démontrées.

GATTEFOSSÉ (1957) la signale au nombre des plantes dont les graines et les pétioles sont susceptibles de fournir une huile de bonne qualité.

DUCROS (1930) note, pour l'Egypte, que la semence est diurétique, emménagogue mais qu'il s'agit surtout d'un lithotripti­que puissant.

A propos de cette plante (ar. : « bechni'ha ») GATTEFOSSÉ (1952) souligne qu'elle n'appartient pas au droguier du Maghreb et que les seuls usages qu'il en connaisse au Maroc ont trait à l'emploi, rare, des graines pour décongestionner la prostate et des rayons des ombelles comme cure-dents et pour les soins de la bouche (gingivite).

Sur le plan historique, GATTEFOSSÉ rappelle également que ce sont les multiples usages de Ammi visnaga en Egypte qui sont à l'origine de toutes les ob­servations scientifiques ayant, dès 1879, abouti à la découverte de la khelline par MUSTAPHA IBRAHIM (C.R. Acad. des Sc. 89, 1879, p. 442).

Selon GATTEFOSSÉ, l'immense intérêt de la khelline réside dans son action comme vasodilatateur coronarien et sa toxicité pratiquement nulle. Il indique l'em­ploi actuel dans les angines de poitrine, l'infarctus du myocarde, la lithiase urété­rale, l'asthme bronchique, les coliques néphrétiques et la coqueluche.

CHOPRA et al. (1960), comme pour Ammi majus, indiquent la liste des al­caloïdes contenus dans cette espèce et rapportent les expérimentations cliniques auxquelles ils ont donné lieu.

A la même date, PARIS et DILLEMAN notent qu’Ammi visnaga a été l'ob­jet de recherches, principalement dans le but d'en extraire de la khelline, vasodila­tateur des coronaires.

Selon PARIS et MOYSE (1967), les fruits peuvent être administrés, sous for­me de décocté, de teinture ou d'extrait, contre les coliques néphrétiques, les toux quinteuses, l'asthme, la dyspnée d'effort, l'angine de poitrine. Ils révèlent aussi que, de fait, en dehors des pays d'origine de l'espèce, ces affections sont traitées par administration de la khelline par voie buccale ou intramusculaire.

Les propriétés spasmolytiques et vasodilatatrices coronariennes sont rapportées aussi par LEMORDANT et al. (1977) qui notent le nom vernaculaire de l'espèce « khella », origine du nom de l'alcaloïde.

Références

Liens