Albizia caribaea (Rollet, Antilles)
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Albizia caribaea (Urb.) Britton et Rose N. Am. Flora 23 : 44 (1928).
- Nom accepté : Albizia niopoides
Basionyme : Pithecolobium caribaeum Urb., Symb. Antill. 2 : 260 (1900).
Noms vernaculaires : Caraïbe ? : Tantakayo (Trinidad).
Description : Arbre atteignant 30 m de haut (FOURNET) et 1 m de diamètre (MARSHALL) ; selon HOWARD, inférieur à 20 m de haut. Écorce : aspect externe : lisse épaisse, dure, horizontalement par places. Écorce vivante : tranche jaune verdâtre avec vergetures plus claires. Feuilles : alternes, biparipennées, 4-12 paires de pennes ; 30-50 paires de folioles obtuses par penne, 5-9 mm de long, env. 1 mm de large ; une glande à l’insertion de chaque paire de folioles et de chaque paire de pennes ; stipules linéaires, 1-2 mm de long, caduques. Fleurs : inflorescence globuleuse ou en racème de fleurs sessiles, petites. Fruits : gousse fine et aplatie longue de 7-15 cm, large de 1,5-2 cm, renfermant 8-10 graines. Phénologie : pratiquement décidu. Fleurs en mai. Habitat : très rare en zone côtière xérophile, entre 0 et 100 m. Tempérament : modérément héliophile, à croissance assez rapide ; régénération rare (MARSHALL).
Usages : Bois jaunâtre, moyennement dur et dense ; construction.
Distribution générale : Amérique tropicale continentale ; du Mexique au Venezuela ; Hispaniola, Puerto Rico ; Petites Antilles ; Trinidad, Tobago.
Distribution aux Petites Antilles : Montserrat, Guadeloupe, St Vincent, Grenadines, Grenade.
Observations : GT : très rare, littoral sous le vent sur calcaire en Grande-Terre in FOURNET (non mentionné par DUSS) ; semble introduit çà et là. (Jamais vu dans la nature ni en Guadeloupe, ni en Martinique (FIARD & ROLLET). SV : mentionné par BEARD (1944, 1949) s.loc. Gs : Carriacou, Union, Mayero, Tobago Cays (HOWARD). Gr : mentionné par BEARD (1944 ; 1949 : 157) s.loc.
Bibliographie : BEARD 1944, 1949 ; FOURNET 1878 ; HOWARD 1988 ; MARSHALL 1939.
Anatomie du bois
- (5)-6-30-51-58-(61)-69 (Voir la signification des codes)
Albizia lebbeck, Albizia niopoides :
- Bois parfait d‘A. niopoides jaunâtre, celui d‘A. lebbeck brun marron veiné, bien distinct de l’aubier blanchâtre, mi-dur et mi-lourd (0,65 à 0,80 g/cm3), à grain moyen, maille imperceptible.
- Pores disséminés, isolés ou accolés radialement par 2 ou 3, au nombre de 2 à 5 par mm2, visibles à l’œil nu (diamètre moyen de 150 à 200 μm), obstrués par des dépôts résinoïdes brun rouge chez A. lebbeck. Perforations des éléments vasculaires uniques ; ponctuations intervasculaires ornées, de 5-6 μm de diamètre chez A. niopoides, 8-9 μm chez A. lebbeck.
- Parenchyme en manchon épais autour des pores, parfois losangique. Files de cellules composées de 2 à 4 éléments. Chaînes de cristaux fréquentes.
- Rayons 3- à 5-sériés, au nombre de 6 à 8 par mm, de structure homogène. Ponctuations radiovasculaires identiques en taille aux intervasculaires.
- Fibres plus ou moins fréquemment cloisonnées, à ponctuations simples.