Chebeh (Ibn al-Baytar)

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Ibn al-Bayṭār, Traité des simples

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1278 - Chebeh, Rhamnus, Paliure.

Nom accepté : [[]]

[2-320]

• El-Ghafeky. On l’appelle aussi chebehân, xxx. C’est une sorte de plante épineuse que l’on appelle en syriaque châbâhy, xxx, et en grec paliure, xxx.
• Livre de l’Agriculture. C’est une plante qui ressemble à l’arroche et qui s’élève à la hauteur d’environ trois coudées. Elle croît dans les lieux difficiles et sauvages. Ses rameaux portent de petits piquants divariqués; ils sont grêles, mais durs. Ses feuilles ressemblent à celles du myrte : elles sont vertes, mêlées de jaune. Les rameaux se divisent peu. Ils portent des fleurs gracieuses, d’un rouge clair, donnant un fruit pareil au chènevis. Si on soumet ce fruit à la pression, il en sort une humeur abondante et visqueuse. Ce fruit et son suc sont les meilleurs antidotes contre les morsures des animaux venimeux. Leur mucilage convient à la poitrine.
• Dioscorides, livre I. Le paliure, xxx, est un arbre connu, épineux et dur. Sa graine est grasse et visqueuse.
• Galien, VIII.

Nous pensons qu’il s’agit ici du Rhamnus paliurus, arbrisseau du midi qui paraît avoir conservé encore à Montpellier la réputation de dissoudre les calculs (Mérat et Delens). Sprengel a fait du Paliurus de Dioscorides le Paliurus australis, et Fraas un Zizyphus vulgaris. Notre synonymie est celle de M. Fée, Flore de Virgile, 219. (Voyez, pour le chebehân,le n° 1283 bis.)