Bounîon (Ibn al-Baytar)

De PlantUse Français
Révision de 27 février 2019 à 19:38 par Michel Chauvet (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Tournepage Baytar |titre=Ibn al-Bayṭār, ''Traité des simples '' |titrepageprécédente=Boussîr (Ibn al-Baytar) |nomcourtprécédent=Boussîr |titr... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Boussîr
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Boloughalon


376 - Bounîon, Bunium, TSovviov.


Nom accepté : [[]]

[1-285]

  • Dioscorides, IV, 120. H y a des gens qui lui donnent le nom à’ark-tton (le texte arabe donne le mot altéré y^kil; du reste, il y a d’autres variantes). C’est une plante qui a la tige carrée, assez longue et de la grosseur du doigt, la feuille pareille à celle de Tache, sinon qu’elle est plus déliée, à l’instar de celle de la coriandre. La fleur ressemble à celle de l’aneth. La graine est odorante et phi s petite que celle do la jusquiame.
  • Galien, VI. Cette plante est chaude, assez pour provoquer l’éruption des règles.
  • Dioscorides. La graine est échauffante et diurétique* Elle provoque l’expulsion de l’arrière-faix. Elle convient dans les alTections de la rate, des reins et de la vessie. On emploie la graine fraîche ou desséchée, le suc extrait des feuilles et de la tige avec du mélicrat (c’est abusivement que le texte arabe dit : les rameaux et les souches). — Quant à la plante appelée pseudoboanion (mot altéré dans les textes arabes), c’est un arbuste de la longueur d’environ trois empans. Il croit dans l’île de Crète ^J^-i et a les feuilles pareilles à celles du hunium.
  • Galien , VI. Le pseu-dobounwn w^iy..^y*>j est échauffant ainsi cpie le hunium.
  • Dioscorides. Quatre de ses raniusculcs, pris dans de l’eau, calment le té-nesme, la dysune et les douleurs thoracicpies. Appliqué tiède avec du sel et du vin, il résout les scrofules.

Sprengel, après avoir cité l’opinion de Dodoneus qui fait du Banian la Pimpiiwllu dissecta et celle de Dalecbamp qui en fait le lhilbocustaiium, conclut ainsi : « Fateor autel» cum Anguillara me plane nescire nd quam plnnla.ni tù foùviov référendum sit. » Fraas donne dubitativement le Buiuum pumilum. Quant au Pscudobuniiun, il en fait avec doute, le Buniamjvralaceum. Dodoncus en a fait la Barbarca vulmiris, d’autres lu Trilua dioïca. Enfin Sprengel dit : « Est vero PunptncUa aiœca, »