Bonc (Ibn al-Baytar)
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Nom accepté : [[]]
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- Dioscorides, 1, 22. Le nascaphthon y^ùi^j est exporté de l’Inde. C’est quelque chose qui ressemble à une écorce, dans le genre de celle du mûrier. On l’emploie en fumigalions à cause de sa bonne odeur. On le fait entrer dans les compositions fumigatoires. Ces fumigations sont avantageuses contre les obstructions de la matrice.
- Abou Hanîfa. On le rencontre surtout dans la vallée du Lyciet ^^1^ Rz&yz, dans l’iémen, vallée qui sépare Zebîd d’Achra j^-sj Jyo) y>j.
- ÏBS Piodhouân". C’est une substance d’une odeur aromatique. On dit qu’il provient de la souche d’omm ghailân y^W- -I [iSIimosa gummi-fera) dans l’Yémen. Il est froid et astringent. Topiquement il fortifie les organes. Il arrête les sueurs et il neutralise la mauvaise odeur du corps.
- El-Madjoussy. Le bonc est subtilisant. 11 forlifie l’estomac et le loie refroidis, employé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur en cataplasme.
- Avicenne. Le meilleur est celui qui est jaune, léger, d’une odeur douce. Celui qui est blanc et lourd ne vaut rien. Il est chaud et sec au premier degré, et, suivant d’autres, il serait froid au premier. Il purifie la peau et la débarrasse des humeurs sous-jacentes, et assainit l’odeur du corps.
Le mot bonc désigne deux choses chez les Arabes, ainsi que l’avait établi Saumaise (Homonymies, cil. r.xxviu). Avicenne donne ce nom au myrtidanon de Dioscorides, tout en consacrant un chapitre au bonc, le nascaphthon des Grecs. Mais qu’est-ce que le nascaphthon et qu’est-ce que le bonc ? Saumaise a fait du bonc le sujet d’un chapitre. Mais là, comme trop souvent ailleurs, il dépense beaucoup d’érudition, tant sur le fond que sur les accessoires, pour n’aboutir à rien de positif. Nous dirons, comme Sprengel, que nous ne savons ce qu’est le nascaphthon : « Ingénue fateor me nescire. » J’ai cru que c’était le macis, ajoute-t-il, mais qui pourrait le prouver ? La localité opposée à Zebid, que nous avons lue dubitativement achru y^s-, se lit ailleurs alrajXs- et ghanzjïi-.