Berbina (Ibn al-Baytar)

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Borindj
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Berkâ missra


260 - Berbina.


Nom accepté : [[]]

[1-210]

  • El-Ghafeky. On dit aussi berbâna Xj’^j et en berbère on l’appelle abou-immoût cujjj;_jjI. C’est une plante qui a les feuilles longues, dressées, minces, rudes, d’un vert foncé tournant au noir; dés rameaux droits, grêles, s’élevant à la hauteur d’environ une coudée, portant à leur extrémité une fleur pareille à celle de la coriandre, le long des rameaux. Il eu est une autre espèce qui diffère de la précédente en ce qu’elle a les feuilles et les rameaux plus longs et étalés par terre et des fleurs purpurescentes. La feuille de l’une et l’autre espèce, prise à l’intérieur, fait vomir la pituite visqueuse. C’est un des meilleurs médicaments à employer’eu pareil cas. Elle est narcotique et résout les intumescences. On l’emploie aussi contre les nausées. On administre sa décoction pour calmer l’effervescence du sang. Son ‘** suc est employé en frictions pour résoudre les scrofules.

Voyez le n° 390. L’orthographe du mot abou-immout « le père est mort » nous est donnée par le Kitdb es-Simut.