Alya (Ibn al-Baytar)

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Élélisfakon
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Elénion


141 - Alya, QUEUE DE MOUTON


  • Avicenne. Elle est chaude et humide. Elle ne vaut pas les chairs grasses. Elle est indigeste et ne nourrit pas. Elle est plus lourde et plus chaude que la graisse. On l’emploie topiquement contre l’induration des nerfs.
  • IBN MASSA. Elle corrompt l’estomac, et elle résout les tumeurs indurées.
  • LE LIVRE DIT El-Minhâdj. On la corrige au moyen des épices comme le gingembre, le poivre, le cinnamome, le garum, et on l’administre avec certaines confections.

Les moutons à large queue sont communs en Algérie, particulièrement dans le sud-est de la province de Constantine. Il existe, à propos de l’alya, une parole du Prophète qui le recommande contre la sciatique : on fait fondre cette graisse et on la divise en trois parties, dont on prend une à jeun pendant trois jours consécutifs. Galland s’est donc trompé eu rendant le mot xxx par globuli stercorei pecorum. Nous en dirons autant de M. Perron dans la Médecine du Prophète, p. 48. Disons que les deux acceptions se lisent dans le dictionnaire.