Pulicaires (Cazin 1868)
Sommaire
[881]
Pulicaires
Voir la page [[]]
PULICAIRES.
, PLAKTAGINACÉES. Fam. nat. — TÉTRANDBIE MONOGYNIE. L. "UCAIEE DES SABLES, HERBE AUX rucES, PLANTAIN DES SABLÉS, Plantago
56
downloadModeText.vue.download 911 sur 1308
882 PULICAIRES.
arenaria, "Waldst., Poir., Chev. (Flor. Paris.). Plantago psyllium, Bull, Psi/ffi annuum, Thuill. — Ce plantain annuel abonde dans les terrains stériles"!! sablonneux.
Description. — Racine pivotante, ligneuse. — Tiges droites, très-rameuses hautes d'environ 30 centimètres, un peu velues. ■— Feuilles opposées, étroites, linéaires' pointues, à trois nervures entières, blanchâtres, velues particulièrement à l'a base m peu visqueuses. — Fleurs blanches, réunies au sommet des tiges et à l'aisselle'fc feuilles sur des pédoncules filiformes, redressés, à peu près de la longueur des feuilles terminées par un épi ovoïde, serré, entouré d'un involucre foliacé, dû au développement des bractées inférieures (juin-juillet). — Corolle tubulée, sèche, transparente, rétrécit au limbe, divisée en quatre petits lobes étroits, aigus et réfléchis. — Quatre étamines
— Un style filiforme droit et pubescent. — Fruit : capsule arrondie à deux loges con- tenant des semences oblongues, noires, luisantes, semblables à de petites puces, ce oui a fait donner à la plante le nom de pysllium par quelques botanistes.
PULICAIRE VIVACE, HERBE AUX PUCES VIVACE, PLANTAIN PuCIEB, VRAI PSÏI-
LIUM. — Plantago psyllium, L.
Cette espèce, qui croît dans les terrains incultes des départements du Midi, ressemble tellement à la précédente qu'on les a souvent confondues, Poiret en fait une espèce distincte. Il se pourrait encore, dit-il, que ces deux espèces ne fussent réellement que. la même, d'un aspect un peu diffé- rent, selon le lieu natal. Suivant Mérat, le vrai psyllium est rameux seule- ment à sa partie inférieure et n'est pas visqueux.
Description. — Feuilles plus étroites; les bractées calicinales ne dépassent pas la longueur du calice, et les semences sont concaves.
PULICAIRE ANNUELLE, PLANTAIN DES CHIENS. — Plantago cynops, L.
Ce plantain croît dans les lieux incultes du midi de la France. Il est assez commun dans les Pyrénées orientales, parmi les pierres mouvantes et sur les rochers, dans les sables, le long des torrents et des rivières. Il ressemble beaucoup au plantago psyllium.
Description. — Racine simple, blanche, fibreuse." — Tige droite, rougeâtre. tortueuse, pubescente, ronde, ferme. — Feuilles opposées, subulées, entières, étroite, ciliées vers leur base. — Fleurs blanches, axillaires, en épis longs, ovales; bradées ; concaves, pubescentes ovales un peu foliacées ; pédoncules de la longueur des feufc
— Fruit : capsule ovale, à deux loges s'ouvrant transversalement, contenant une» deux semences brunes, allongées, concaves.
[Culture. — Toutes les pulicaires demandent une terre légère et sablonneuse. On les propage par semis de graines faits au printemps.]
Ces trois espèces de plantain ont des semences très-mucilagineuses, sans odeur ni saveur bien marquées. Le mucilage de psyllium possède toutes les propriétés des mucilages exotiques, auxquels Bodart a proposé delesuBsli- tuer. On l'emploie dans l'industrie pour gommer les tissus, et en médecine dans tous les cas où les émollients et les adoucissants sont indiques, W que les irritations des reins et de la vessie, la dysenterie la diarrhée, 6 affections catarrhales aiguës, l'hémoptypsie, etc. Suffisamment délayé, il « surtout employé en collyre dans l'ophthalmie. Mais nos plantes malva* et la graine de lin sont tout aussi adoucissantes et plus communes. Le»' cilage de psyllium entre dans quelques préparations officinales du oo > mais il est rarement employé seul. C'est, le plus souvent le plantain des sa ^ qui fournit la graine appelée psyllium, et que l'on trouve en France aa pharmacies et chez les herboristes. èce
[C'est avec ces graines que les parfumeurs préparent la bandolme, t de mucilage parfumé destiné à maintenir les cheveux des femmes.J