M (Lafage, Côte d'Ivoire)
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makoré, macoré, [makore], n.m. Spéc., (flore), (du nzima). (Tieghemelia heckelii Pierre). Arbre géant de la fam. des Sapotacées qui mesure 40 à 50 m. de hauteur pour un diamètre dépassant souvent 2 m. au-dessus de l'empattement. L'écorce exsude du latex. Le bois est demi-dur, d'un brun rosé et compte parmi les meilleurs d'Afrique. Il est très proche de celui du Douka* (Tieghemelia africana). Les Krou préparent avec les écorces de makoré des gris*-gris pour les chasseurs d'éléphants. Kerharo /Bouquet, 1950, b : 47. Roberty, 1954 : 79. [.] un des plus beaux arbres de la forêt dense, le plus beau peut-être par l'harmonieuse proportion d'un fût droit, cylindrique, gigantesque, surmonté d'une cime fortement charpentée et d'une frondaison majestueuse, très connu commercialement sous le nom de makoré. Aubréville, 1959, III : 122. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 277. Ici le makoré, claire colonne rouge-rose, voisine avec le limba* ou fraké*, non moins gris que notre noyer. Conte, 1981 : 20. Principales essences exportées : samba*, sipo*, acajou*, tiama*, makoré, bété*, iroko*, ilomba*, aninguéri*, framiré*, fromager*. Oberlé, 1983 : 16. [.] les essences sont dispersées -un makoré pour 15 à 30 ha, un acajou* pour 10 ha par exemple [.]. Antoine / Debresson /Manou-Savina, 1987 : 29.
- COM.: le nom pilote de "makoré" couvre aussi bien le Tieghmelia heckelii que le Tieghemelia africana. Mais le nom de "Douka"* donné au second fait référence aux origines surtout gabonaises, congolaises et camerounaises de cet arbre. CTFT, 1989 : 397.
- SYN.: douka (Gabon), biri toué (krou), geuli (gouro), dumori (agni), mbabou (abé et attié).
malaguette, méléguète, maniguette, méninguette, n.f. Spéc. (flore), du créole portugais, par référence à la côte ivoiro-libérienne, baptisée à l'époque pré-coloniale "Costa de mala gens"). (Aframomum melegueta K. Schum.= Amomum Linn.). Plante herbacée de zone forestière, poussant en touffes, de la fam. des Zingibéracées, souvent cultivée pour des utilisations thérapeutiques. Elle produit une sorte de poivre utilisé comme condiment et a fait, dès le 15ème siècle, l'objet d'un commerce intense avec l'Europe. Roberty, 1954 : 359. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 :, 305.
COM.: "malaguette", quoique vieilli reste la forme scientifique mais l'appellation usuelle est "poivre maniguette".
COMP.: fausse*-maniguette, poivre* maniguette.
SYN.: amome*, graine* de Paradis, poivre* maniguette, konè (attié), sa (baoulé).
manasati, [manasati], n.m. Spéc. (flore), (de l'abé). (Maesopsis eminii Engl.). Arbre de la fam. des Rhamnacées dont le bois passe pour ne pas être attaqué par les termites. L'aubier, à l'état frais, est d'une curieuse couleur vert jaunâtre, le bois de coeur est rougeâtre. Aubréville, 1959, II : 244.
SYN.: kanguélé (Gabon), anaschia-sain (attié), sagoudoué (ébrié).
mancenillier, n.m. Spéc., (flore). (Hippomana mancenilla Linn.). Arbre d'ombrage de la fam. des Euphorbiacées, à latex abondant et fruit drupacé assez gros, introduit dans quelques jardins. Roberty, 1954 : 57.
manglier [noir], n.m. Spéc., (flore). (Rhizophora mangle Linn.). Arbre de mangrove. V. PALETUVIER*. Roberty, 1954 : 249. Ou alors, dans les marais les plus saumâtres, les plus proches des marées, se regroupent les coriaces rhizophora mangle ou petits palétuviers qui, pour mieux éviter la montée des eaux, s'appuient généralement sur des racines latérales en forme d'échasses, et en arrivent à composer toute une savante architecture à arceaux : mangliers noirs les appellent les Africains. Conte, 1981 : 28. Au tout début, il n'y avait qu'elle, le plancton, les mangliers. Tierno Monenembo, 1993 : 115.
SYN.: petit palétuvier*.
mangot, mango, n.m. Spéc., mais assez fréq., (flore), (des langues ivoiriennes "mangue"), oral, écrit, tous milieux. Mangue petite et fibreuse produite par un manguier non greffé. Les enfants adorent les mangos malgré son odeur forte d'essence de térébenthine. (Agronome, Abidjan, 1979).
COM.: en fait, le mot "mangot", présent dans la plupart des langues locales viendrait de l'anglais "mango", issu du portugais"manga", lui-même emprunté à une langue de l'Inde.
DER.: mangotier*.
mangotier, n.m. Spéc. (flore). Nom donné parfois au Mangifera indica, lorsque, non greffé, il produit des fruits plus petits, plus fibreux et non destinés à l'exportation. Le mangotier, arbre de douze à quinze mètres de hauteur à feuillage épais. Son fruit est le mangot à très gros noyau et à chair fibreuse. Davesne, 1954 : 75.
mangotine, n.f. V. MANGUE*.
mangoustanier, n.m. Spéc., (flore). (Garcinia mangoustan Linn). Arbre de la fam.des Hypéricacées, importé pour ses fruits délicieux. Le mangoustanier est étudié au verger d'Azaguié en Côte-d'Ivoire, le seul d'Afrique Tropicale. FM., 10.12.1980. L'Indo-Malaisie [a donné à l'Afrique] le manguier*; le bananier*, le pamplemoussier*, le pommier d'eau, le mangoustanier. Oberlé, 1983 : 20. .
mangue, n.f. Spéc., mais usuel, (flore), Fruit du Mangifera indica. Mais le nom semble surtout réservé aux fruits des arbres greffés, plus gros, moins fibreux et exportables. Les variétés fruits des arbres non greffés sont appelés mangos* (mangots). Il arrive même qu'à l'imitation des Antilles, certains spécialistes parlent de mangotine pour désigner les fruits issus d'arbres provenant eux-mêmes d'arbres greffés. On en distingue localement de nombreuses variétés, pour ne citer que les plus grosses et les plus appréciées: mangues ananas à peau verte bosselée et à saveur très délicate, mangues demoiselle à peau rouge et chair jaune parfumée, mangues papaye, plates à peau verte et chair jaune, mangues retard, etc. Là-bas, quelques gamins cueillaient des mangues qui venaient s'écraser sur le sol dur. A.Koné, 1980 : 5. Après les légumes, les fruits : mangues retard ou mangue-papaye à 100 ou 150 francs. Jeune Démocrate Magazine. 18.02.1993. Quand on a mordu dans une mangue, on n'est plus comme les autres hommes. Nokan, 2000 : 132.
DER.: mangot*, mangotine*.
COMP.: mangue ananas, mangue demoiselle, mangue papaye, mangues retard.
manguier, n.m. Spéc., mais usuel, (flore), oral, écrit, tous milieux. (Mangifera indica)
1- Nom donné généralement aussi bien aux espèces greffées produisant les fruits les plus appréciés notamment pour la vente et l'exportation, qu'aux espèces non greffées souvent plantées pour l'ombrage des villes et villages et dont les fruits sont consommés localement. V. MANGOTIER*. Adoun sur son petit banc, à l'ombre d'un manguier, revenait sans cesse à son piteux tête-à-tête. Du Prey, 1979 : 69. Un vent frais berçait la fauve toison des manguiers déjà remplis de chauves-souris mordant aux mangues mûres avec des cris nerveux. Anoma Kanié, 1978 : 104. Quant au manguier, il est pour ainsi dire partout, à travers les vergers, sur les places publiques, bordant les allées des petites villes avec son feuillage serré et toujours vert, son tronc à l'écorce raboteuse, sa majesté naturelle, ses fruits de rêve. Conte, 1981 : 29. A l'ombre des manguiers; les électeurs attendent rassemblés en petits groupes. FM., 18.01.1982. C'est le prix que tout voyageur, connu et inconnu, devra symboliquement payer pour le droit de "poser*" à la halte, de souffler un peu à l'ombre des manguiers* ou des caïlcédrats. David, 1986 : 10.[.] une terrasse [.] qui va de l'entrée principale jusqu'à de vieux manguiers lépreux pleins de fourmis. Kourouma, 1990 : 64.
2- manguier sauvage, n.m. V. BOBOROU*.
maniguette, n.f. V. MALAGUETTE*. Avec une boule de grès [.], elle achève d'écraser et de réduire en pâte une matière grisâtre et médicamenteuse, mélange de maniguette (1) ou de poivre* de guinée, de piment ou de plantes vertes. Note (1) maniguette : poivre sauvage. Anoma Kanié, 1978 : 163
manioc, n.m. Spéc., mais usuel, (flore). oral, écrit, tous milieux.
1- manioc, manioc doux, (Manihot esculenta Crantz). Arbuste de la fam. des Euphorbiacées originaire d'Amérique Tropicale et introduit au début du XVII siècle. Plante cultivée mais certaines variétés auxquelles on donne le nom de manioc amer sont toxiques si on ne les soumet pas à une certaine préparation. De nombreux plats sont à base de manioc, notamment l'attiéké*; le gari*, le plakari*. N'as-tu pas de bras pour porter toi-même ce petit panier contenant des graines* de palme, dix bananes* plantain* une igname*, deux tubercules de manioc, des aubergines, des tomates, deux poissons, un kilogramme de viande avec os, du piment, du sel, une petite bouteille d'huile* rouge, deux oignons, un paquet d'attiéké*? J. Guenaman Colbert, 1985 : 35. [.] les voix ensommeillées des éplucheuses de manioc [.]. Tierno Monenembo, 1993 : 160. Les terres non aptes au café et au cacao furent remises à la disposition du chef de village* qui les distribua aux paysans pour leurs cultures vivrières (manioc, igname*, maïs*, arachide*, légumes divers). Rémy, 1996 : 59. Adjanohoun /Aké Assi, 1979 : 129.
COMP.: manioc amer, manioc de savane, manioc sauvage.
2- manioc des savanes, (calque du baoulé). (Vernonia guineensis). Plante ressemblant au manioc, utilisée en thérapeutique traditionnelle. Le manioc de savane est utilisé dans le traitement de la blennoragie, pour calmer les vomissements et comme laxatif. Bouquet /Debray, 1974 : 48.
SYN.: manioc sauvage*.
3- manioc sauvage, n.m. V. MANIOC DES SAVANES. Nous, nous allons en brousse* prendre du manioc sauvage [.] . Deniel, 1991 : 23.
m'bilé, n.m. V. CAFEIER* DU RIO NUNEZ.
mboul, [mbul], n.m. Spéc; (flore). (Celtis integrifolia Lam.). Arbre moyen de la fam. des Ulmacées. Aubréville, 1959, I : 39.
médecinier, n.m. Spéc. (flore).
1- (Jatropha gossyfolia ). Plante originaire du Brésil mais bien acclimatée et ayant diverses utilisations en pharmacopée traditionnelle.
2- médecinier des Barbades, V. POURGUERE*.
médjilagba, [medFilagba], n.m. Spéc. (flore). Petit arbre de la fam. des Caesalpiniées. On distingue localement le Gilbertiodendron Limba [Scott Elliott] J. Léonard, le G. bilineatum [Hutchet Dalz] J. Léonard, le G. ivoriense [A.Chev.] Léonard. ou médjilagba, le G. splendidum [A.Chev] Léonard ou médjilagba à grands fruits. Aubréville, 1959, I : 276.
méléfoufou, [melefufu], n.m. Spéc. (flore), (de l'abé). (Homalium Le Testui Pellegr.). Bel arbre moyen de la fam. des Samydacées, très ornemental lors de la floraison par ses magnifiques et abondantes gerbes de fleurs roses. Aubréville, 1959, III : 26
SYN.: ahoubé (ébrié), di iroa (baoulé).
mélegba, [melDgba], n.m. Spéc., (flore). Arbre de la fam. des Légumineuses Caesalpiniacées. On distingue localement le berlinia grandiflora [Vahl] Huch. et Dalz ou mélégba des galeries assez grand arbre qui porte des panicules de fleurs blanches à odeur suave ; le B. confusa Hoyle ou mélegba, grand arbre à cime hémisphérique ; le B. tomentella Keay ou komélegba, difficile à distinguer du précédent et le B. occidentalis Keay ou pocouli au bois rouge joliment veiné qui pourrait être utilisé en ébénisterie. Roberty, 1954 : 208. Aubréville, 1959, I : 278.
COM.: nom pilote de ce bois: ébiara. CTFT, 1989 : 366.
SYN.: (B. confusa) : agbé (ébrié).
méléguète, n.f. V. MALAGUETTE*. Roberty, 1954 : 359.
méné, mana, [mene] / [mana], n.m.Spéc., (flore). (Lophira lanceolata Van Tiegh. ex. Keay), arbre des savanes, confondu avec l'azobé*. Graines oléagineuses souvent utilisées. Dans ces formules où entrent plus de dix plantes, il est à peu près impossible d'estimer le rôle joué par le méné. Kerharo /Bouquet, 1950, b : 64. Roberty, 1954 : 242. Aubréville, 1959, II : 314.
méninguette, n.f. V. MALAGUETTE*.
métondo, [metRdo], n.m. Spéc., (flore), nord. (Cordylia pinnata Milne-Redhead). Très bel arbre des savanes boisées et des forêts claires de la fam. des Caesalpiniacées. Il fournit du bois d'oeuvre et de feu. Son écorce sert en pharmacopée traditionnelle. Son fruit charnu à pulpe blanche, gros comme une orange, est comestible avec un goût qui évoque la mangue. .
COM.: métondo est le nom pilote de l'arbre. CTFT, 1989: 371
SYN.: dimb.
miétandabo, [mjetSdo], n.m. Spéc. (flore), (de l'abé). (Trichilia Matrineaui Aubrev. et Pellegr.). Grand arbre de la fam. des Méliacées au bois gris rosé. Aubréville, 1959, II : 186.
SYN.: lokoabro (ébrié).
mil, n.m. Fréq. (alimentation) . oral, écrit, tous milieux. (Pennicetum spicatum [Linn.] Koern.). Terme générique désignant l'une des cultures les plus communes en AOF sur sol sec ou pauvre. Roberty, 1954 : 400. Nombre infini de races et de formes, sauvages ou redevenues telles. On distingue localement surtout le petit mil du gros mil V. SORGHO*, le mil rouge du mil blanc, le mil tardif (V. SANIO*), du mil précoce. On avait fini les dernières récoltes de mil et maintenant il fallait célébrer les funérailles*. Koné, 1976 : 19. Et comment mangerons-nous si nous n'avons pas de mil et de maïs dans les greniers*? Koné, 1976 : 51.[.] toute la famille réunie pour prier et boire les bouillies de mil, de riz [.] A. Koné, 1980 : 9. L'Almamy* nous demande des chevaux, des boeufs, du mil, des guerriers, des esclaves [.]. Kourouma, 1990 : 28. Après l'hivernage*, quand le mil* commence à mûrir [.]. Deniel, 1991 : 43
COM.: base de l'alimentation en région de savanes, le mil est consommé en grains, en farine, en couscous, en boules*. Pour les botanistes, seul le Pennisetum, petit mil, mil précoce, mil tardif, sanio* sont des mils, le gros mil, le mil blanc, le mil rouge étant des sorghos*.
COMP.: couscous de mil, bière* de mil, gros mil, mange*-mil, mil tardif petit* mil.
SYN.: pénicillaire, mil-chandelle, mil à chandelles (inusités sauf manuels), petit mil.
miligbé, [miligbe],n.m. Spéc. (flore), (du yakouba). (Memecylon polyanthemon Hook. f. et M. lateriflorum Brem. ou komiligbé). Petit arbre de la fam. des Mélastomacées, à fleurs bleues. Aubréville, 1959, III : 91.
mimosa, n.m. Spéc., (flore).
1-mimosa-clochette, (Dichristachys glomerata), plante épineuse qui porte des fleurs en épis pendants de deux couleurs : sommet composé de fleurs jaunes (étamines) et base mauve (pistils).
2- mimosa d'eau, (Neptunia oleracea). Mimosacée aquatique à fleurs en pompons jaunes et odorants.
3- mimosa pourpre, n.m. V. NERE*.
mingki, [mRgki], n.m. Spéc., (flore), (de l'abé). (Fagara parvifolia A. Chev. ex Keay). Assez grand arbre des formations secondaires des forêts denses, à la cime branchue caractéristique par ses touffes dressées de grandes feuilles. Fam. des Rutacées. Aubréville, 1959, II : 110.
SYN.: gpon (attié), éhouné (agni).
mirabellier [de Californie], n.m. Spéc., (flore). (Ximenia americana Linn.). Arbuste de la fam. des Olacacées aux fruits sphéroïdes très parfumés. Roberty, 1954 : 82.
SYN.: tongué*.
missiti, misiti [à grandes feuilles), [misiti], n.m. Spéc., (flore), (de l'attié). (Uvariodendron mirabilé R.E. Fries). Arbuste à fleurs jaunes portant des taches violacées, de la fam. des Annonacées. Aubréville 1959, I : 144.
monbin, mombin, n.m. Spéc., (flore).
1- monbin, (Spondias monbin Linn.). Arbre de la fam. des Anacardiacées, très commun, remarquable par ses fruits jaunes comestibles ressemblant à la mirabelle. Fruit de cet arbre. Aubréville, 1959, II : 206. Asjanohoun / Aké Assi, 1979 : 21.
SYN.: prunier* monbin, prune* icaque, prune* monbin, prune myrobolan (Antilles)., aoubé (ébrié), nineko/minegon (mandenkan), ngoua (abé et attié), ntrouma (agni), troma (baoulé).
2- monbin rouge, n.f. V. PRUNE* ROUGE.
motti, [moti], n.m. Spéc., (flore), (de l' abé, de l'attié ). (Ficus Vogelii Miq.). Arbre à latex abondant autrefois exploité comme arbre à caourchouc*, communément planté dans les villages. Aubréville, 1959, I : 88.
SYN.: tourou (bambara).
mottikoro, [motikoro], n.m. Spéc., (flore). (Drypetes Principum [Muell; Arg.] Hutch.), (D. Almeyri Hutch et Dalz.), (D. Afzelii [Pax] Hutch). Appellation regroupant divers petits arbres des sous-bois des forêts denses humides, confondus par les forestiers. Fam. des Euphorbiacées. Aubréville, 1959, II : 54.
mottiodji, [motjodFi], n.m. Spéc, (flore), (de l 'attié). Arbre de la fam. des Sapindacées au bois jaune très dur. Aubréville, 1959, II : 226.
SYN.: akisibaka (baoulé), zéma kérénia (agni).
moué, [mwe], n.m.Spéc., (flore), (de l'abé). (Monodora myristica [Gaertn.] Dunal). Petit arbre de la fam. des Annonacées très commun. Aubréville, 1959, I : 152.
SYN.: annéhia (ébrié), éffouin (agni), m'bo (attié).
moutarde de néré, n.f. V. SOUMARA* /SOUMBALA*.
movingui, [movDgi], n.m. Spéc. (flore). (Distemonanthus benthamianus Baill.). Grand arbre de forêt dense de la fam. des Légumineuses Caesalpiniacées, caractérisé par son écorce rougeâtre. Il fournit un beau bois jaune safran mi-dur mi-lourd. Aubréville, 1959, I, : 254.
COM.: movingui est le nom pilote de ce bois. CTFT, 1989 : 379.
SYN.: atiémahia (ébrié), barré (abé), guétalié (yakouba), koa (wobé), kouhohié (guéré), ouroum'via (agni).
mûrier de Sénégambie, n.m. Spéc., (flore). (Morus mezogya Stapf.). Petit arbre de la fam. des Moracées, protégé, près des villages. Roberty, 1954 : 2.
mutigbanaye, [mutigbanaj], n.m. Spéc., (flore), (de l'abé). (Guarea Thompsonii Sprague et Hutch.). Grand arbre de la fam. des Méliacées, assez rare, au bois rappellant le bossé*. Aubréville, 1959, II : 164).
COM.: nom pilote de ce bois: bossé. CTFT, 1989 : 379.
SYN.: douamoro (ébrié), koiguibé (ébrié), nougouatan (agni), nvédézo (attié).