Artecân (Ibn al-Baytar)

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Arac
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Arghamonê


51 Artecân, Ocre, Ωχρα.

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On lui donne le nom d’artekîn gj*&;’. Son nom est en grec oukhra, xxx. —Dioscorides, V, 108. Il faut choisir l’ocre qui est légère, complètement jaune dans toutes ses parties, d’une couleur bien prononcée, qui ne contient pas de graviers, qui se rompt facilement et qui provient du pays de l’Attique JjsLi. On la brûle aussi et on la lave comme on fait de la cadmie. Elle est astringente, putréfiante; elle mûrit les tumeurs chaudes et les abcès. Elle enlève les chairs exubérantes des ulcères: associée au cérat, elle y fait pousser des chairs. Elle rompt les indurations appelées bouros ^y 1$) JUb ^di ‘êj\À\ <±*sx?. (Dioscorides dit Pôrous thruplei, rendu par Sprengel : callos comminuit). — IBN EL-DJEZZAR. L’ocre consiste en petits graviers jaunes à l’état de crudité et rouges quand ils sont brûlés.

Les traducteurs de Dioscorides ont généralement rendu Pôrous par concrétions articulaires, et le traducteur arabe l’a compris ainsi.