Viorne (Cazin 1868)

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Violette
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Vipérine


Sommaire

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Viorne

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VIORNE. Viburnum laiitana. L.

Viorne cotonneuse,—maneienne,— bardeau. CAPRIFOLIACÉES. — SAMBUCÉES. Fam. nat. — PENTARDRIE DIGYNIE. L.

[Description. — Arbrisseau h écorce grisâtre, à feuilles opposées, péliolées, ovales, oblongues, dentées. — Fleurs blanches en corymbes rameux, terminaux. — Ca- lice 4 tube.adhérent, à limbe divisé en cinq lobes. — Corolle rosacée à cinq divisions. — Cinqétamines insérées sur ie tube de la corolle. — Ovaire infère. — Trois loges unio- vuléesj?— Trois styles sessiles. — Le fruit est une baie comprimée, uniloculaire, mo- Dosperme par avortement, couronnée par le limbe calicinal persistant.

Leviorrie>obiér (V.opulus, L.) est connu sous le nom de Boule de neige; le viorne tin (K: J&is; L.) ou laurier-tin se distingue par ses feuilles persistantes, ses fleurs roses et ses fruits noir" bleuâtre.

loties usitées. — L'écorce des fruits.

Récolte. — On récolte l'écorce à l'automne et les fruits à leur maturité.

Culture. — Les viornes sont fréquemment cultivés dans les jardins d'agrément. On les multiplie, par boutures ou par éclats de pieds.

c ,'£W!P«-étés physiques et eliiiuiques. — L'écorce de viorne renferme un principe acre qui peut produire la vésication. Elle contient en outre une substance visqueuse, gluante; aussi, d'après Bulliard, s'en sert-on pour faire de la glu. Les fruits renferment de: l'acide vibumique, que nous avons vu être identique à l'acide valéria- niquevfVoirVÀLÉBiANE).] '^

(Les baies sont regardées comme astringentes et employées dans nos campagnes dans la dysenterie; les feuilles ont les mêmes usages; nous avons vu que l'écorce est rubéfiante et même vésicante, propriété dont on pourra ^avantageusement tirer parti. La décoction de toutes les parties de la plante sert aux gargarismes astringents.)

(l)-I>!MMt. de violai canines in medteina usu, 1785.