Salvia officinalis

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Salvia officinalis L.

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sauge en fleurs
Ordre Lamiales
Famille Labiatae
Genre Salvia

2n = 14

Origine : Balkans adriatiques

sauvage ou cultivé

Français sauge
Anglais sage


Résumé des usages
  • huile essentielle à α-thuyone, camphre et β-thuyone, utilisée en cosmétique
  • herbe condimentaire importante, appréciée avec le porc,
    les saucisses, ou pour farcir les volailles
  • peut aromatiser le thé à la menthe
  • cultivée comme ornementale, à feuilles diversement colorées
  • considérée comme une panacée par l'Ecole de Salerne


Description

  • sous-arbrisseau de 30-50 cm, très rameux, très aromatique
  • feuilles pétiolées, oblongues ou lancéolées, épaisses, finement crénelées, pubescentes, grisâtres ou vertes
  • fleurs bleu violacé, assez grandes, pédicellées, en grappe de verticilles lâches
  • bractées ovales-acuminées
  • corolle 2-3 fois plus longue que le calice, à lèvre supérieure presque droite

Noms populaires

français sauge, sauge officinale
anglais sage, garden sage, Dalmatian sage
allemand Salbei, Gartensalbei
néerlandais salie, tuinsalie
italien salvia
espagnol salvia, salima
catalan sàlvia
portugais salva


Classification

Salvia officinalis L. (1753)

Cultivars

Histoire

Usages

Les propriétés les plus fréquemment reconnues à cette sauge sont celles de stimulant.

Les infusions sont, rapporte BOUQUET (1921), recommandées pour leurs vertus de sudorifique, emménagogue et diurétique. Le même auteur note que les feuilles fraîches introduites dans les narines durant les temps chauds, procurent une sensation de fraîcheur.

En Egypte (DUCROS, 1910), les feuilles de « sauge » sont réputées toniques, astringentes et emménagogues.

Après séchage, les feuilles très aromatiques sont employées pour l'assainissement des plats et conserves, usage également fait de l'essence volatile (CHOPRA et al., 1960). Les mêmes auteurs notent que la sauge est stimulante, carminative ainsi que légèrement antiseptique d'où son emploi pour les gargarismes. Ils rapportent encore que l'essence volatile a une action convulsivante cependant moins violente que celle de l'absinthe.

C'est sur ce caractère de convulsivant, dû à l'abondance de thuyone, que PARIS et MOYSE (1971) basent la toxicité de cette essence. PARIS et MOYSE insistent sur le fait que l'espèce était autrefois considérée comme une véritable pa­nacée et lui attribuent en usage interne (infusé) des propriétés toniques, cholérétiques, antisudorales et hypoglycémiantes ; ils signalent aussi des propriétés œstrogènes. En usage externe, elle est cicatrisante et astringente ; elle est de plus, du fait de ses vertus antioxydantes, employée en charcuterie.

Références

Liens