Aubépine (Cazin 1868) : Différence entre versions

De PlantUse Français
Aller à : navigation, rechercher
(Aubépine)
Ligne 7 : Ligne 7 :
 
|nomcourtsuivant=Aulne
 
|nomcourtsuivant=Aulne
 
}}
 
}}
 
 
__TOC__
 
  
 
[112]
 
[112]
Ligne 15 : Ligne 12 :
 
== Aubépine ==
 
== Aubépine ==
  
Voir les pages ''[[Crataegus laevigata]]'' et ''[[Crataegus monogyna]]'', noms acceptés.
+
Noms acceptés : ''[[Crataegus laevigata]]'' et ''[[Crataegus monogyna]]''
 +
 
  
 
<center>'''AUBÉPINE'''. Cratægus oxyacantha. L.
 
<center>'''AUBÉPINE'''. Cratægus oxyacantha. L.

Version du 11 août 2015 à 20:49

Athamante
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Aulne

[112]

Aubépine

Noms acceptés : Crataegus laevigata et Crataegus monogyna


AUBÉPINE. Cratægus oxyacantha. L.

Épine blanche, — blanche épine, — sable épine.

ROSACÉES. Fam. nat. — ICOSANDRIE DIANDRIE. L.

Cet arbrisseau, très-commun, forme à lui seul plus des deux tiers des haies.

[Description. — Arbrisseau très-rameux et épineux. — Feuilles glabres, luisantes, plus ou moins profondément lobées. — Fleurs blanches ou roses disposées en corymbes, d'une odeur très-agréable. — Etamines nombreuses insérées sur le calice. — Les fruits sont petits, ovoïdes, d'un beau rouge, couronnés et non entièrement recouverts par le calice, ils contiennent deux graines nommées nucules.

Parties usitées. — Les fleurs, les fruits.]

(Propriétés physiques et chimiques. — Les fleurs répandent une odeur pénétrante, analogue à celle de l'amande amère. On y a découvert par l'analyse la présence de la propylamine. Par la fermentation des fruits on peut obtenir une espèce d'alcool. Les feuilles, douceâtres, contiennent quelques principes mucilagineux.)

[La propylamine ou propyliaque est une ammoniaque composée, qui peut être représentée par de l'ammoniaque ordinaire dans laquelle un équivalent d'hydrogène est remplacé par un équivalent du radical alcoolique de l'alcool propylique = C6 H7, soit pour la


propylamine Az C6 H7


On la trouve dans la saumure du hareng, dans les fruits du sorbus acuparia et dans la vulvaire. Nous y reviendrons en parlant de cette plante.]

(Les baies sont légèrement astringentes. Elles sont fréquemment mangées par les enfants et ont souvent amené chez eux des constipations opiniâtres.

On pourrait les employer dans les dysenteries, les diarrhées, etc.

La fleur, prise en infulsion, a, paraît-il, une action élective sur la gorge et spécifique contre l'angine simple. Prise au début, ce serait une plante abortive de cette maladie) (1).

_______________________

(1) Ducrest, in Abeille médicale, 1863, p. 179.