Colza (Cazin 1868) : Différence entre versions
(Page créée avec « {{Tournepage |titre=Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868 |titrepageprécédente=Coloquinte (Cazin 1868) |nomcourtp... ») |
|||
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
}} | }} | ||
+ | [345] | ||
− | + | Nom accepté : ''[[Brassica napus]]'' | |
− | |||
− | + | <center>COLZA. Brassica campestris. L.</center> | |
+ | |||
+ | <center>Colsat.</center> | ||
− | + | <center>CRUCIFÈRES. Fam. nat. — TÉTRADYNAMiE SILIQUEUSE. L.</center> | |
− | |||
− | + | Le colza, que l'on cultive surtout dans le nord de la France, comme plante oléagineuse, croît spontanément dans les moissons à terre forte des provinces du Midi. | |
− | + | ||
− | + | L'huile de colza, dont se rapproche beaucoup l'huile de navette, espèce voisine, d'une couleur jaune, très-visqueuse, ayant une odeur analogue à celle des plantes crucifères, est douce et d'une odeur agréable quand elle est bien épurée. Cette huile, qui sert à l'éclairage et à la fabrication des savons noirs, peut, comme l'huile douce de moutarde, être employée en médecine ; elle est laxative et vermifuge. Prise à la dose de 60 à 100 gr., par cuillerées, elle a fait cesser des constipations opiniâtres. Dans ces cas et dans les affections vermineuses, je l'ai fait aussi administrer en lavements. On peut s'en servir à l'extérieur pour remplacer les huiles d'amande douce et d'olive dans la composition des liniments. | |
− | + | ||
− | + | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
[[Catégorie:Cazin 1868]] | [[Catégorie:Cazin 1868]] |
Version du 18 août 2016 à 10:14
[345]
Nom accepté : Brassica napus
Le colza, que l'on cultive surtout dans le nord de la France, comme plante oléagineuse, croît spontanément dans les moissons à terre forte des provinces du Midi.
L'huile de colza, dont se rapproche beaucoup l'huile de navette, espèce voisine, d'une couleur jaune, très-visqueuse, ayant une odeur analogue à celle des plantes crucifères, est douce et d'une odeur agréable quand elle est bien épurée. Cette huile, qui sert à l'éclairage et à la fabrication des savons noirs, peut, comme l'huile douce de moutarde, être employée en médecine ; elle est laxative et vermifuge. Prise à la dose de 60 à 100 gr., par cuillerées, elle a fait cesser des constipations opiniâtres. Dans ces cas et dans les affections vermineuses, je l'ai fait aussi administrer en lavements. On peut s'en servir à l'extérieur pour remplacer les huiles d'amande douce et d'olive dans la composition des liniments.