Calendula arvensis : Différence entre versions

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File:Calendula arvensis MHNT.BOT.2007.40.81.jpg|infrutescence et fruits (Museum de Toulouse)
 
File:Calendula arvensis MHNT.BOT.2007.40.81.jpg|infrutescence et fruits (Museum de Toulouse)
 
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*plante herbacée annuelle, ramifiée, étalée, de 20-30 cm de haut.
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*plante herbacée annuelle, ramifiée, étalée, de 20-30 cm de haut
*feuilles entières ou légèrement dentées, pubescentes.
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*feuilles entières ou légèrement dentées, oblongues-lancéolées, pubescentes
*odeur forte quand on la froisse.
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*odeur forte quand on la froisse
*capitules radiés de 1-2 cm de diamètre, solitaires, jaune soufre.
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*capitules radiés de 1-2 cm de diamètre, solitaires, jaune soufre
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*akènes de trois types : les extérieurs longs et arqués, épineux sur le dos, les médians incurvés, les intérieurs roulés en anneau, lisses ou épineux sur le dos
  
 
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*Voir les noms de la [[Calendula (Rolland, Flore populaire)|''Flore populaire'' d'Eugène Rolland]]
 
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*Le nom '''souci''' vient du latin médiéval '''solsequium''', "qui suit le soleil", les fleurs s'ouvrant le matin et se fermant le soir. En latin classique, '''solsequium''' désignait la chicorée.
 
*Le nom '''souci''' vient du latin médiéval '''solsequium''', "qui suit le soleil", les fleurs s'ouvrant le matin et se fermant le soir. En latin classique, '''solsequium''' désignait la chicorée.

Version actuelle en date du 29 avril 2021 à 09:52

Calendula arvensis L.

alt=Description de l'image Calendula January 2008-1 filtered.jpg.
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Calendula

2n =

Origine : Méditerranée et Europe moyenne

sauvage

Français souci
Anglais marigold


Résumé des usages
  • médicinal
  • fleurons orange : colorant du beurre ou des fromages,
    ou donné aux poules pour colorer en jaune le jaune d'œuf
  • fleurs : fourniture de salades
  • feuilles parfois consommées


Description

  • plante herbacée annuelle, ramifiée, étalée, de 20-30 cm de haut
  • feuilles entières ou légèrement dentées, oblongues-lancéolées, pubescentes
  • odeur forte quand on la froisse
  • capitules radiés de 1-2 cm de diamètre, solitaires, jaune soufre
  • akènes de trois types : les extérieurs longs et arqués, épineux sur le dos, les médians incurvés, les intérieurs roulés en anneau, lisses ou épineux sur le dos

Noms populaires

français souci, souci des champs
anglais marigold, field marigold
allemand Ringelblume
néerlandais goudsbloem
italien fiorrancio
espagnol maravilla
portugais malmequer, vaqueira
  • Voir les noms de la Flore populaire d'Eugène Rolland
  • Le nom souci vient du latin médiéval solsequium, "qui suit le soleil", les fleurs s'ouvrant le matin et se fermant le soir. En latin classique, solsequium désignait la chicorée.
  • Calendula est aussi un nom du latin médiéval, probablement lié au latin classique caltha, qui désignait le souci. Par étymologie populaire, on l'a fait venir de calendae et inventé une légende qui le fait servir de baromètre.

Classification

Calendula arvensis L. (1763)

Histoire

Usages

Le « souci des champs », quoique peu recherché par les herboristes, a des propriétés emménagogues, vasodilatatrices et hypotensives (Paris et Moyse, 1971).

Le Floc'h, 1983, Ethnobotanique tunisienne, 260


  • Plante médicinale, dont on fait une teinture-mère avec les sommités florales. Il s'utilise en externe contre diverses affections de la peau.
  • Ses fleurons orange ont servi de colorant, comme substitut du safran, pour colorer le beurre ou des fromages, ou donné aux poules pour colorer en jaune le jaune d'œuf. On peut aussi utiliser les fleurs en fourniture de salades. Les feuilles ont parfois été consommées.

Références

  • Dambourney, Louis-Alexandre, 1786. Recueil de procédés et d'expériences sur les teintures solides que nos végétaux indigènes communiquent aux laines & aux lainages. Paris, De l'imprimerie de Ph.-D. Pierres, premier imprimeur ordinaire du roi. 407 p. Voir sur Pl@ntUse
  • Lieutaghi, Pierre, 1996. Le livre des bonnes herbes (3ème édition revisée). Arles, Actes Sud. 528 p.
  • Marco Claude, Chauvet Michel, Molina James & Ubaud Josiane, 2003. Les salades sauvages. L'ensalada champanela. 3e éd. revue et corr. Prades-le-Lez, Les Ecologistes de l'Euzière. 176 p.

Liens