Aithiobis (Ibn al-Baytar) : Différence entre versions

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à celles du ''verbascum'', très velues et étalées sur la terre. La tige est cannée, rude, épaisse, pareille à celle de l’arction, portant des rejetons nombreux, issus d’une souche unique, longs et épais, qui, en se desséchant, deviennent noirs et atteignent la dureté de la corne. On la rencontre abondamment sur le territoire de la ville de Messène et sur le mont Ida xxx. La décoction de cette plante est utile contre la sciatique, la pleurésie xxx, l’hémoptysie et les aspérités de la gorge. On prépare aussi avec la plante et du miel un looch que l’on administre contre les mêmes affections.
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:à celles du ''verbascum'', très velues et étalées sur la terre. La tige est cannée, rude, épaisse, pareille à celle de l’arction, portant des rejetons nombreux, issus d’une souche unique, longs et épais, qui, en se desséchant, deviennent noirs et atteignent la dureté de la corne. On la rencontre abondamment sur le territoire de la ville de Messène et sur le mont Ida xxx. La décoction de cette plante est utile contre la sciatique, la pleurésie xxx, l’hémoptysie et les aspérités de la gorge. On prépare aussi avec la plante et du miel un looch que l’on administre contre les mêmes affections.
  
 
Le titre est mal écrit dans notre manuscrit. Nous avons adopté la leçon du manuscrit 1071. Sprengel et Fraas font, de l’''æthiopis'' la ''Salvia æthiopis''. Le texte grec donne la mélisse avant l’arction, et Sontheimer a pareillement trouvé la mélisse dans son manuscrit. Dans la traduction arabe de Dioscorides, une note d’Ibn el-Beïthâr dit que c’est un ''marum sauvage''.
 
Le titre est mal écrit dans notre manuscrit. Nous avons adopté la leçon du manuscrit 1071. Sprengel et Fraas font, de l’''æthiopis'' la ''Salvia æthiopis''. Le texte grec donne la mélisse avant l’arction, et Sontheimer a pareillement trouvé la mélisse dans son manuscrit. Dans la traduction arabe de Dioscorides, une note d’Ibn el-Beïthâr dit que c’est un ''marum sauvage''.

Version actuelle en date du 19 avril 2017 à 20:55

Iérâ botanè
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Idéia riza


212 - Aithiobis, ÆTHIOPIS.


Nom accepté : [[]]

[1-174]

  • DIOSCORIDES, IV, 103 (4.104 Aithiopis). C’est une plante qui a les feuilles pareilles


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à celles du verbascum, très velues et étalées sur la terre. La tige est cannée, rude, épaisse, pareille à celle de l’arction, portant des rejetons nombreux, issus d’une souche unique, longs et épais, qui, en se desséchant, deviennent noirs et atteignent la dureté de la corne. On la rencontre abondamment sur le territoire de la ville de Messène et sur le mont Ida xxx. La décoction de cette plante est utile contre la sciatique, la pleurésie xxx, l’hémoptysie et les aspérités de la gorge. On prépare aussi avec la plante et du miel un looch que l’on administre contre les mêmes affections.

Le titre est mal écrit dans notre manuscrit. Nous avons adopté la leçon du manuscrit 1071. Sprengel et Fraas font, de l’æthiopis la Salvia æthiopis. Le texte grec donne la mélisse avant l’arction, et Sontheimer a pareillement trouvé la mélisse dans son manuscrit. Dans la traduction arabe de Dioscorides, une note d’Ibn el-Beïthâr dit que c’est un marum sauvage.