Crithme maritime (Cazin 1868) : Différence entre versions
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| − | Description. — Tige droite, cylindrique, lisse, | + | '''Description'''. — Tige droite, cylindrique, lisse, verte, simple ou peu rameuse, — Feuilles deux fois ailées, à folioles étroites, lancéolées, linéaires, un peu aplaties, charnues et d'un vert foncé. — Fleurs blanches, disposées en ombelles médiocres et terminales ; pétales entiers, courbés au sommet, presque égaux. — Fruit ovoïde, comprimé, strié ; collerette à plusieurs feuilles. |
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| − | + | '''Propriétés physiques et chimiqses ; usages économiques'''. — Les feuilles du crithme maritime ont une saveur piquante, et aromatique agréable. Elles contiennent, d'après Lavini, des hydrochlorates, des sulfates, des carbonates terreux et de potasse, de l'acide acétique, une huile essentielle qui a l'odeur du pétrole et qui a la plus grande analogie avec lui. On fait confire les tiges et les feuilles dans le vinaigre comme les cornichons ; on les met aussi parmi ceux-ci ; ainsi préparés, ils servent à l'assaisonnement des viandes. | |
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Version actuelle en date du 1 décembre 2016 à 19:22
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Nom accepté : Crithmum maritimum
Fœniculum maritimum minus. Bauh.
Passe-pierre, — perce-pierre, — fenouil marin, — fenouil de mer, — bacile, — herbe Saint-Pierre, — criste ou crête marine.
OMBELLIFÈRES — SÉSÉLINÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYNIE. L.
Cette plante croît parmi les rochers. On la trouve entre les fentes des rochers qui bordent la Méditerranée et l'Océan, dans les Pyrénées, à Collioure, à Bagnols, à Port-Vendres, sur les côtes maritimes des départements du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme, de la Seine-Inférieure.
Description. — Tige droite, cylindrique, lisse, verte, simple ou peu rameuse, — Feuilles deux fois ailées, à folioles étroites, lancéolées, linéaires, un peu aplaties, charnues et d'un vert foncé. — Fleurs blanches, disposées en ombelles médiocres et terminales ; pétales entiers, courbés au sommet, presque égaux. — Fruit ovoïde, comprimé, strié ; collerette à plusieurs feuilles.
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Culture. — On peut multiplier le perce-pierre dans les jardins par graines que l'on sème en automne ou en mars. Il lui faut un sol léger, de la chaleur et peu d'arrosement. On le couvre de terre et on met par-dessus celui-ci un lit de mousse qu'on humecte de temps en temps. On le couvre de paille pendant l'hiver pour le garantir des fortes gelées. [Il vaut mieux semer immédiatement après la maturité de la graine, puisque la graine conservée lève mal ; elle vient mieux dans les joints des pierres, au pied des murs, exposée au midi et au levant.]
Propriétés physiques et chimiqses ; usages économiques. — Les feuilles du crithme maritime ont une saveur piquante, et aromatique agréable. Elles contiennent, d'après Lavini, des hydrochlorates, des sulfates, des carbonates terreux et de potasse, de l'acide acétique, une huile essentielle qui a l'odeur du pétrole et qui a la plus grande analogie avec lui. On fait confire les tiges et les feuilles dans le vinaigre comme les cornichons ; on les met aussi parmi ceux-ci ; ainsi préparés, ils servent à l'assaisonnement des viandes.
Comme assaisonnement, le perce-pierre confit dans le vinaigre stimule l'organe du goût et facilite la digestion. On en fait un grand usage dans les cantons maritimes. Il est regardé comme diurétique et antiscorbutique, bien qu'il soit à peine connu comme médicament. Lavini[1] considère son huile essentielle comme un bon vermifuge. Le suc de ses feuilles lui a paru avoir la même propriété, ainsi que la plante appliquée sur le ventre en forme de cataplasme.
Une faut pas confondre le crithme maritime avec la salicorne herbacée, connue aussi vulgairement sous le nom de criste marine, qui appartient à la famille naturelle des chénopodiacées, genre salicornia.
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- ↑ Annales de l'Académie de Turin, 1822, t. XXV, p. 13.
