Calament (Cazin 1868) : Différence entre versions

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Nom accepté : ''[[Clinopodium nepeta]]''
  
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''Calamintha vulgaris, vel officinarum'', ''Germaniæ''. G. Bauh.  
  
Calamintha vulgaris, vel officinarum, Germanioe. G. Bauh.  
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Labiées. Fam. nat. — Didynamie Gymnospermie. L.</center>
  
Labiées. Fam. nat. — Didynamie Gymnospermie. L.</center>
 
  
 
Plante vivace qu'on rencontre sur les coteaux arides, dans les pâturages secs et montueux, les buissons, etc.  
 
Plante vivace qu'on rencontre sur les coteaux arides, dans les pâturages secs et montueux, les buissons, etc.  
  
Description. — Racine : souche traçante. — Tiges de 3 à 6 décimètres, dressées rameuses et pubescentes. — Feuilles opposées, ovales, assez grandes, pétiolées, pubèscentes, dentées, d'un vert peu foncé surtout en dessous. — Fleurs violettes ou purpurines, pédoncules axillaires, formant des espèces de verlicilles munis de petites bractées (juillet à septembre). —Calice tubuleux à six dents longues et aiguës, trois en haut, deux en bas plus longues, formant deux lèvres bien marquées. — Corolle dont le tube dépasse longuement le calice, à lèvre supérieure échancrée et plus large que les trois divisions de la lèvre inférieure.  
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'''Description'''. — Racine : souche traçante. — Tiges de 3 à 6 décimètres, dressées rameuses et pubescentes. — Feuilles opposées, ovales, assez grandes, pétiolées, pubescentes, dentées, d'un vert peu foncé surtout en dessous. — Fleurs violettes ou purpurines, pédoncules axillaires, formant des espèces de verticilles munis de petites bractées (juillet à septembre). — Calice tubuleux à six dents longues et aiguës, trois en haut, deux en bas plus longues, formant deux lèvres bien marquées. — Corolle dont le tube dépasse longuement le calice, à lèvre supérieure échancrée et plus large que les trois divisions de la lèvre inférieure.  
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[Parties usitées.— Les feuilles et les sommités fleuries.]  
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['''Culture'''. — Le calament est propagé par graines ; on le sème au printemps en terre très-légère ; on le multiplie encore par éclats des pieds.]  
  
[Culture. — Le calament est propagé par graines ; on le sème au printemps en terre très-légère ; on le multiplie encore par éclats des pieds.]
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Le calament, comme toutes les labiées aromatiques, est tonique, excitant, antispasmodique. Il a à peu près les mêmes propriétés que la mélisse, à laquelle on peut le substituer. Les anciens l'employaient avec avantage en décoction avec de l'oxymel, contre l'asthme et les catarrhes pulmonaires chroniques, la phthisie, parce que, disaient-ils, il incise la pituite grossière et visqueuse, et la rend propre à être expulsée.  
  
Le calament, comme toutes les labiées aromatiques, est tonique, excitant, antispasmodique. Il a à peu près les mêmes propriétés que la mélisse, à laquelle, on peut le substituer. Les anciens l'employaient avec avantage en décoction avec de l'oxymel, contre l'asthme et les catarrhes pulmonaires chroniques, la phthisie, parce que, disaient-ils, il incise la pituite grossière et visqueuse, et la rend propre à être expulsée.
 
  
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]
 
[[Catégorie:Cazin 1868]]

Version actuelle en date du 30 novembre 2016 à 17:11

Cakile
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Camelée


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Nom accepté : Clinopodium nepeta

CALAMENT. Melissa calamintha. L.

Calamintha vulgaris, vel officinarum, Germaniæ. G. Bauh.

Labiées. Fam. nat. — Didynamie Gymnospermie. L.


Plante vivace qu'on rencontre sur les coteaux arides, dans les pâturages secs et montueux, les buissons, etc.

Description. — Racine : souche traçante. — Tiges de 3 à 6 décimètres, dressées rameuses et pubescentes. — Feuilles opposées, ovales, assez grandes, pétiolées, pubescentes, dentées, d'un vert peu foncé surtout en dessous. — Fleurs violettes ou purpurines, pédoncules axillaires, formant des espèces de verticilles munis de petites bractées (juillet à septembre). — Calice tubuleux à six dents longues et aiguës, trois en haut, deux en bas plus longues, formant deux lèvres bien marquées. — Corolle dont le tube dépasse longuement le calice, à lèvre supérieure échancrée et plus large que les trois divisions de la lèvre inférieure.

[Parties usitées. — Les feuilles et les sommités fleuries.]

[Culture. — Le calament est propagé par graines ; on le sème au printemps en terre très-légère ; on le multiplie encore par éclats des pieds.]

Le calament, comme toutes les labiées aromatiques, est tonique, excitant, antispasmodique. Il a à peu près les mêmes propriétés que la mélisse, à laquelle on peut le substituer. Les anciens l'employaient avec avantage en décoction avec de l'oxymel, contre l'asthme et les catarrhes pulmonaires chroniques, la phthisie, parce que, disaient-ils, il incise la pituite grossière et visqueuse, et la rend propre à être expulsée.