Térébinthe (Cazin 1868) : Différence entre versions

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TÉRÉBINTHACÉES. — PlSTACIÉES. Fam. nat. — DlOECIE PENTANDME. L.
 
TÉRÉBINTHACÉES. — PlSTACIÉES. Fam. nat. — DlOECIE PENTANDME. L.

Version du 26 janvier 2014 à 17:33

Tanaisie
Cazin, Traité des plantes médicinales, 1868
Thalictron


Sommaire

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Térébinthe

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TÉRÈBINTHE. Pistacia terebinthus. L.

TÉRÉBINTHACÉES. — PlSTACIÉES. Fam. nat. — DlOECIE PENTANDME. L.

[Description. — Arbrisseau à feuilles alternes, imparipennées, à sept ou neuf folioles. — Fleurs dioïques, petites, rouge pourpre, groupées en panicules terminales, — Calice à trois divisions linéaires, profondes, dépourvues de corolle; les fleurs mâles sont accompagnées d'écaillés chargées de poils et roussâlres, et ont cinq étamines; les femelles à ovaire uniloculaire et uniovulé, surmonté de trois stigmates épais,-le fruit est une petite drupe sèche, violette et presque globuleuse.

Parties usitées. — Les écorces, le suc résineux ou térébenthine de Cliio, les galles.

Récolte. — La térébenthine de Chio que fournit cette plante s'en écoule sponta- nément; mais on l'obtient plus facilement en pratiquant des incisions sur le tronc. Un arbre n'en fournit pas plus de 3 à £00 gr. par an; aussi est-elle très-rare.]

(Culture. — On trouve le térébinthe sur tout le pourtour du bassin méditerra- néen. Il croît dans les lieux arides, les sols pierreux. On le propage de graines eue marcottes, qu'on place en couche chaude couverte d'un cbâssis. On lient le jeune plant en pot pendant les premières années, et on le rentre en orangerie pendant 1 hiver. Adulte, il pousse en pleine terre sous le climat de Paris; mais on doit le couvrir durant la saison froide.)

[Propriétés physiques et chimiques. — La térébenthine de Chio, que l'on récolte aussi, mais en petite quantité, sur les côtes de Provence, est, comme wme ses congénères, une dissolution de résine dans une huile essentielle hydrocarnonee. est très-consistante, en masse jaunâtre, presque solide; elle possède une otiem • prononcée de fenouil ou de résine élémi. Sa saveur est parfumée sans âcrele; ei soluble dans l'éther, et laisse dans l'alcool un résidu glutineux. . , ■

La galle du térébinthe est le résultat de la piqûre d'un puceron, la/«F0""; Elle se forme sur les feuilles; elle est de la grosseur d'une noisette, puis noirami geâtre, et pleine d'un suc résineux; c'est la pomme de Sodome de quelques auteu .j

(La térébenthine de Chio, très-souvent falsifiée avec celle de Venue, i£ quelle on ajoute un peu d'essence de citron, est, à cause de sa rarett, placée par la térébenthine du pin, du mélèze; elles ont toutes les

(1) Ephémérides d'Allemagne, dec. 2, an. II. , , ,

(2) Mérat et Delens, Dictionnaire de thérapeutique et de matière meateme. downloadModeText.vue.download 1094 sur 1308


TIIALICTRON. — THUYA. 4065

propriétés excitantes, diurétiques, et exercent sur les sécrétions une action modificatrice spéciale. (Voyez TÉRÉBENTHINE, p. 842.)

Hoffmann Sthal, de Vienne, a proposé pour le traitement de l'asthme et autres affections de poitrine la décoction des galles de térébinthe.)