Cerfeuil (Candolle, 1882) : Différence entre versions

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'''Cerfeuil'''. — ''Scandix Cerefolium'', Linné. — ''Anthriscus Cerefolium'', Hoffmann.  
 
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Il n'y a pas longtemps que l'origine de cette petite Ombellifère, si commune dans nos jardins, était inconnue. Comme  
 
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beaucoup d'espèces annuelles, on la voyait paraître dans les décombres, les bords de haies, les terrains peu cultivés, et l'on ne savait pas s'il fallait la regarder comme spontanée. Dans l'Europe occidentale et méridionale, elle semble adventive, plus ou moins naturalisée ; mais, dans le sud-est de la Russie et dans l'Asie occidentale tempérée, elle paraît spontanée. Steven <sup>1</sup> l'indique dans « les bois de la Crimée, çà et là ». M. Boissier <sup>2</sup> a reçu plusieurs échantillons des provinces au midi du Caucase, de Turcomanie et des montagnes de la Perse septentrionale, localités probablement naturelles de l'espèce. Elle manque aux flores de l'Inde et de l'Asie orientale.  
 
beaucoup d'espèces annuelles, on la voyait paraître dans les décombres, les bords de haies, les terrains peu cultivés, et l'on ne savait pas s'il fallait la regarder comme spontanée. Dans l'Europe occidentale et méridionale, elle semble adventive, plus ou moins naturalisée ; mais, dans le sud-est de la Russie et dans l'Asie occidentale tempérée, elle paraît spontanée. Steven <sup>1</sup> l'indique dans « les bois de la Crimée, çà et là ». M. Boissier <sup>2</sup> a reçu plusieurs échantillons des provinces au midi du Caucase, de Turcomanie et des montagnes de la Perse septentrionale, localités probablement naturelles de l'espèce. Elle manque aux flores de l'Inde et de l'Asie orientale.  
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Les auteurs grecs n'en ont pas parlé. La première mention chez les anciens est dans Columelle et Pline <sup>3</sup>, c'est-à-dire au commencement de l'ère chrétienne. On la cultivait. Pline l'appelle ''Cerefolium''. Probablement l'espèce s'était introduite dans le monde gréco-romain depuis Théophraste, c'est-à-dire dans le laps des trois siècles qui ont précédé l'ère actuelle.  
 
Les auteurs grecs n'en ont pas parlé. La première mention chez les anciens est dans Columelle et Pline <sup>3</sup>, c'est-à-dire au commencement de l'ère chrétienne. On la cultivait. Pline l'appelle ''Cerefolium''. Probablement l'espèce s'était introduite dans le monde gréco-romain depuis Théophraste, c'est-à-dire dans le laps des trois siècles qui ont précédé l'ère actuelle.  
  
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1. Steven, ''Verzeichniss taurischen Halbinseln'', p. 183.  
 
1. Steven, ''Verzeichniss taurischen Halbinseln'', p. 183.  
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3. Lenz, ''Botanik der alten Griechen und Rœmer'', p. 572.
 
3. Lenz, ''Botanik der alten Griechen und Rœmer'', p. 572.
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[[Catégorie:Candolle]]

Version actuelle en date du 18 septembre 2013 à 11:25

Nom accepté : Anthriscus cerefolium (L.) Hoffm.

Céleri cultivé
Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées, 1882
Persil

[71]

Cerfeuil. — Scandix Cerefolium, Linné. — Anthriscus Cerefolium, Hoffmann.

Il n'y a pas longtemps que l'origine de cette petite Ombellifère, si commune dans nos jardins, était inconnue. Comme


[72]

beaucoup d'espèces annuelles, on la voyait paraître dans les décombres, les bords de haies, les terrains peu cultivés, et l'on ne savait pas s'il fallait la regarder comme spontanée. Dans l'Europe occidentale et méridionale, elle semble adventive, plus ou moins naturalisée ; mais, dans le sud-est de la Russie et dans l'Asie occidentale tempérée, elle paraît spontanée. Steven 1 l'indique dans « les bois de la Crimée, çà et là ». M. Boissier 2 a reçu plusieurs échantillons des provinces au midi du Caucase, de Turcomanie et des montagnes de la Perse septentrionale, localités probablement naturelles de l'espèce. Elle manque aux flores de l'Inde et de l'Asie orientale.

Les auteurs grecs n'en ont pas parlé. La première mention chez les anciens est dans Columelle et Pline 3, c'est-à-dire au commencement de l'ère chrétienne. On la cultivait. Pline l'appelle Cerefolium. Probablement l'espèce s'était introduite dans le monde gréco-romain depuis Théophraste, c'est-à-dire dans le laps des trois siècles qui ont précédé l'ère actuelle.

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1. Steven, Verzeichniss taurischen Halbinseln, p. 183.

2. Boissier, Flora orient., 2, p. 913.

3. Lenz, Botanik der alten Griechen und Rœmer, p. 572.