Xiphidium caeruleum (Pharmacopées en Guyane)
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Sommaire
Xiphidium caeruleum Aublet
- Nom accepté : Xiphidium coeruleum
Noms vernaculaires
- Créole : coumarti feuilli [koumati-féyi].
- Wayãpi : tupã ɨpɨ
- Palikur : —
Écologie, morphologie
Plante herbacée assez commune dans les brûlis récents.
Collections de référence
De Granville 2543 ; Grenand 118 ; Jacquemin 1519 ; Prévost 4068.
Emplois
Chez les Wayãpi, la plante entière préparée en décoction soigne les enfants qui pleurent tout le temps. On les lave avec la préparation puis on les flagelle avec un bouquet de feuilles de la même espèce [1].
Étymologie
- Wayãpi : de tupã, « tonnerre » et ɨpɨ, « de la famille de ». Ce nom renvoie à un mythe qui conte le triste destin d’un enfant dont le père avait été tué par le tonnerre.
Chimie et pharmacologie
Tests chimiques en fin d’ouvrage.
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- ↑ Les Urubu-Kaapor considèrent que cette plante est dangereuse, car elle serait la cause de furoncles (BALÉE, 1993) ; en revanche les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana se servent du rhizome pour soigner les coupures, les mycoses interdigitales et les irritations causées par une chenille (VAN ANDEL, 2000).